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Gabon: Biendi Maganga Moussavou et Carmen Ndaot paient-ils le prix des agitations politiques de leurs paternels ?

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C’est la question qui taraude les esprits après l’annonce par le chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda de l’éviction  de Biendi Maganga Moussavou et Carmen Ndaot. En effet, cette interrogation intervient dans un contexte pour le moins particulier où le président du Parti social démocrate (PSD) Pierre Claver Maganga Moussavou et du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) Séraphin Ndaot, père des anciens membres du gouvernement, ont décidé d’investir le terrain en prélude aux prochaines échéances électorales. 

En effet, si les raisons de l’éviction d’un membre du gouvernement ne sont jamais évoquées ouvertement, certaines spéculations peuvent naître au sein de l’opinion. C’est le cas notamment depuis la mise à l’écart des désormais anciens ministres de l’Agriculture et du ministre de la Promotion des investissements, qui pour de nombreux observateurs de la vie politique gabonaise serait consécutif à un délit de patronyme. 

Faut-il rappeler que l’un et l’autre sont la progéniture de deux personnalités politiques de premier plan, en l’occurrence Pierre Claver Maganga Moussavou et Me Seraphin Ndaot. Loin de verser dans la théorie du complot, certains acteurs de la vie politique estiment que l’activisme dont font montre ces derniers notamment sur le terrain, dans un contexte de préparation des prochaines échéances électorales, dénote de leur ambition semble-t-il de se porter candidats face à l’actuel chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. 

Depuis plusieurs semaines, les leaders du Parti social démocrate et du Parti pour le développement et la solidarité sociale multiplient des rencontres sur le terrain pour consolider semble-t-il leur base militante. Une agitation qui n’aurait pas été vue d’un bon œil du côté de l’exécutif et qui aurait semble-t-il abouti à l’éviction des deux rejetons de Pierre Claver Maganga Moussavou et Séraphin Ndaot.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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