Gabon : Ali Akbar Onanga dénonce une suppression du nom d’Ali Bongo dans l’histoire politique
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La débaptisation de l’aéroport international Port-Gentil au nom de l’ancien président Ali Bongo Ondimba n’aura vraisemblablement pas été appréciée par de nombreux acteurs politiques. C’est le cas de l’ancien secrétaire général du gouvernement Ali Akbar Onanga Y’Obegue qui, dans une publication sur sa page Facebook ce samedi 22 février 2025, a fustigé une tentative d’effacer le nom de l’ancien chef de l’Etat dans l’histoire politique gabonais.
Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) aurait-t-il décidé de dénier à Ali Bongo Ondimba un role dans l’histoire politique du Gabon ? C’est du moins le sentiment ressenti par le secrétaire général de la frange légaliste du Parti démocratique gabonais (PDG) Ali Akbar Onanga Y’Obegue. En effet, dans sa publication adressée aux populations du Haut-Ogooué, province d’origine de l’ancien chef de l’Etat, l’ancien ministre fustige ce qu’il considère comme « un acharnement du pouvoir de Transition contre Ali Bongo ».
Un acharnement qui selon Ali Akbar Onanga Y’Obegue serait curieusement orchestré par l’actuel président de la Transition. « Nous le savons tous : Brice Clotaire Oligui Nguema n’est pas un étranger pour Ali Bongo Ondimba. Il était de la famille. Il a grandi sous l’aile des Bongo. Il a été formé, protégé, promu par eux. Il a été aide de camp du père Omar Bongo Ondimba. Il a été placé à des postes stratégiques sous Ali Bongo Ondimba lui-même. Et pourtant, c’est lui qui, aujourd’hui, s’acharne le plus », a-t-il lancé.
Une situation intolérable pour l’ancien membre du gouvernement qui évoque en filigrane une réécriture éhontée de l’histoire politique du Gabon avec pour dessein d’éradiquer le nom d’Ali Bongo Ondimba. Appelant donc les populations à un sursaut d’orgueil et de solidarité, Ali Akbar Onanga Y’Obegu a exigé aux autorités de la transition « la fin de l’acharnement contre Ali Bongo Ondimba et sa famille; le traitement uniquement judiciaire du dossier de son épouse et de son fils, le respect de ses droits, notamment son droit à se soigner à l’étranger et l’arrêt de la persécution de son image et de son héritage ».
GMT TV