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Gabon : agitation au PDG, un plan machiavélique pour troubler le futur dialogue ?

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Cette fin de semaine, l’actualité a été particulièrement marquée par de grands bouleversements au sein du directoire du Parti démocratique gabonais (PDG) après 6 mois de léthargie consécutive à la destitution de l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Toutefois, si ces changements participent à ramener la sérénité au sein de cette formation politique, certaines indiscrétions corroborées par des informations relayées par le confidentiel des Échos du nord ce vendredi 08 mars 2024 laissent entrevoir un plan bien huilé par des hiérarques du « parti de masse » pour jouer les troubles fêtes lors du prochain dialogue. 

S’achemine-t-on vers un véritable affrontement lors du prochain dialogue national prévu se tenir dès le mois d’avril 2024 ? C’est du moins le sentiment qui se dégage au vu des sorties de plus en plus virulentes d’anciens thuriféraires du régime qui évoquent déjà une supposée impréparation de l’exécutif. À la manœuvre de ce plan, des hiérarques du « Parti de masse » qui, selon le Confidentiel des Échos du nord, auraient à leur tête Pascaline Mferri Bongo avec pour objectif de saborder le processus de Transition entamé depuis le coup d’Etat contre son frère Ali Bongo Ondimba. 

La sortie de Bilie-By-Nze, première étape du plan du PDG pour semer le doute ? 

En effet, l’exécution de ce plan aux allures complotistes aurait commencé avec la sortie de l’ancien premier ministre Alain Claude Bilié-By-Nze qui, sur les antennes de Radio France international (RFI), ne s’est pas gêné de tancer les nouvelles autorités et de jeter le trouble concernant l’avenir du PDG. Objectif semble-t-il « susciter et cristalliser » le débat autour de l’ancien parti au pouvoir alors que le véritable objet était la préparation de la réunion du comité permanent du bureau politique du Parti démocratique gabonais chez Ali Bongo Ondimba. 


« Le but de toute cette manœuvre est de passer à l’affrontement ouvert avec le pouvoir de la Transition. Pascaline Mferri Bongo n’en a jamais démordu. Piquée certainement par les rebuffades de celle qui fut sa mère des années durant et d’autres qui n’ont eu de cesse de marteler qu’il était inconcevable que ce soir “votre porte-valise d’hier qui vous ravisse le pouvoir” », indique Échos du nord. Ainsi, par orgueil, le clan Bongo chapeauté par Pascaline Mferri Bongo aurait à cœur de reprendre sa revanche en créant une situation de trouble avant le dialogue national, pour que celui-ci ne se tienne pas dans la sérénité. Quoi de mieux alors que de diriger le regard de l’opinion vers les tartufferies des oligarques déchus du PDG afin de jeter le trouble dans l’esprit des Gabonaises et des Gabonais sur la supposée « révolution de palais » subtilement distillée au lendemain du coup de Libération du 30 août 2023.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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Un commentaire

  1. Les Bongo et leurs complice ne peuvent rien faire contre la volonté du peuple , au contraire ils montrent à la face du monde qu’ins n’aiment pas ce pays si non l’asservi, et si ces informations sont fondées au contraire ils grillent leurs dernières cartes au yeux du monde, en même temps ça devra servir de mise en garde aux nouvelles autorités CTRI y compris ceux qui viendront après la transition , si ce clan des voleurs des Bongo et leur PDG ne sont pas jugés et désarmé financièrement ils feront tous pour que le Gabon ne soit pas en paix il faut les détruire avant qu’ils ne détruisent le Gabon

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