Gabon : 1 844 jeunes de 15 à 24 ans atteints du VIH en 2025

Dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida, les agents de la Direction générale de la prévention du VIH/Sida (DGPS) ont lancé une campagne de sensibilisation à l’intention des lycéens et collégiens. Lors de cette opération, un bilan de la situation du VIH au Gabon a été présenté pour l’année 2025. Selon les données publiées par L’Union le 16 mai, 1 844 jeunes âgés de 15 à 24 ans vivent actuellement avec le VIH. Un chiffre préoccupant qui souligne l’urgence d’intensifier la sensibilisation autour de cette maladie.
Le Gabon reste engagé dans la lutte contre le VIH/Sida, avec plusieurs actions mises en œuvre pour faire reculer une prévalence nationale estimée à 3,6 %. Dans cette optique, la DGPS a initié une caravane de sensibilisation dans les établissements scolaires du Grand Libreville, à l’approche des vacances. Une initiative qui vise à alerter les jeunes sur les dangers réels du VIH/Sida dans leur environnement.
Un constat inquiétant dressé par la DGPS
Le bilan présenté par les agents de la DGPS est sans appel. En 2025, 1 844 jeunes de 15 à 24 ans, tous sexes confondus, sont porteurs du VIH, dont 1 010 jeunes filles et 737 garçons, a indiqué L’Union. Par ailleurs, 280 nouvelles infections ont été enregistrées dans cette tranche d’âge. Ces chiffres traduisent une sexualité précoce et une faible utilisation des préservatifs chez les jeunes Gabonais.
Face à cette situation, il devient impératif pour les autorités de renforcer la prévention du VIH/Sida, en insistant particulièrement sur la promotion du port du préservatif, moyen de protection le plus efficace. À défaut, l’abstinence et la fidélité, souvent mises en avant dans les messages de prévention, restent également des stratégies valables.
Il fut un temps où les campagnes de sensibilisation étaient omniprésentes à la télévision, à la radio et sur les panneaux publicitaires. Ces messages jouaient un rôle essentiel dans la prise de conscience collective, notamment chez les jeunes. Aujourd’hui, l’insouciance semble avoir pris le dessus. Pourtant, même si le traitement est gratuit et accessible, la véritable victoire réside dans la réduction du taux de prévalence du VIH/Sida dans notre pays.
GMT TV