France : très affaibli, Brice Laccruche Alihanga maintenu sous contrôle médical à Nice
On en sait un peu plus sur l’état sanitaire de l’ancien directeur de cabinet du président de la République Brice Laccruche Alihanga qui avait été évacué par avion médicalisé le 15 juin dernier en France après une dégradation inquiétante de son état de santé. Ainsi, selon le mensuel Jeune Afrique, l’ancien membre du gouvernement qui depuis quelque temps fait face à la justice, serait très affaibli et aurait été placé sous contrôle médical à Nice.
En effet, l’état de santé de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba s’était considérablement dégradé ces dernières semaines, alors qu’il faisait l’objet de plusieurs procédures judiciaires après avoir passé près de 5 ans en prison. D’ailleurs, dans le cadre de cette procédure, BLA comme le surnomment ses proches, avait déjà été condamné dans deux affaires distinctes.
L’état de santé de BLA toujours préoccupant
Le troisième procès pour lequel il devait comparaître pour détournement de fonds publics et blanchiment avait été ajourné le 12 juin après que ce dernier a fait une rechute et a été conduit à l’hôpital d’instruction des armées d’Akanda (HIAA). C’est d’ailleurs à la suite de cette dégradation de son état de santé que le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema aurait pesé de son poids pour son départ vers le sud de la France. « Le chef de l’État a fait affréter, à ses frais, un avion médical marocain le 15 juin pour transporter l’ancien directeur de cabinet », indique Jeune Afrique.
Ainsi, selon nos confrères, Brice Laccruche Alihanga serait hospitalisé depuis dix jours dans une clinique spécialisée des Alpes-Maritimes. Réagissant à cette situation, alors que la Cour criminelle spéciale tiendrait mordicus à maintenir la comparution de BLA, son avocat Anges Kevin Nzigou a à salué le geste du président de la Transition, estimant qu’il serait judicieux que la justice aille plus loin. « Le président a montré son humanité, et doit continuer sur cette voie. L’abandon des charges s’imposait déjà pour la crédibilité de la justice. Désormais, il s’impose en raison du stress causé par les procès », a-t-il indiqué.