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Football: le bilan catastrophique de Mounguengui à la tête de la Fegafoot

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Une nouvelle fois sous le feu des projecteurs du fait du désormais célèbre « Capello gate », la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) et son président, Pierre Alain Mounguengui, affichent les nombreuses tares qui lui sont reprochées ces dernières années. Incapable d’organiser le sport roi au Gabon. Incapable de réguler la pratique du football amateur ou de haut niveau. Incapable de fédérer les clubs. L’instance dirigeante du football national affiche un bilan catastrophique depuis 7 ans. 

Censée garantir un accès pour tous au football, en plus d’en organiser la pratique et d’offrir un véritable encadrement de qualité censé faciliter la détection de jeunes talents comme cela se fait ailleurs, la Fégafoot semble pourtant se contenter d’un rôle mineur, voire complice, si l’on se fie aux récents évènements qui ont émaillé le sport roi dans le pays. Se limitant à l’organisation des matchs des Panthères du Gabon, alors même que l’Office National de Développement du Sport et de La Culture (ONDSC) assure pleinement cette mission, l’instance dirigeante du football gabonais semble se départir de ses responsabilités.

En effet, dirigé depuis le 30 mars 2014 par l’ancien arbitre Pierre Alain Mounguengui, bien plus sur le terrain politique que sur le sportif en dépit de son obligation de s’en détacher conformément aux statuts de la Fédération internationale de football association (Fifa), la Fégafoot n’est que l’ombre d’elle-même. Incapable de structurer un football gabonais redevenu amateur malgré des milliards de FCFA investis. Incapable d’assurer la viabilité et la régularité des différentes championnats qui sont à l’arrêt depuis deux ans. Elle semble ne jouer qu’un timide rôle associatif.

En dépit des 5 milliards de FCFA reçue de la FIFA entre 2016 et 2021 selon un rapport de l’instance dirigeante du football mondial, PAM and Co semblent plus que jamais incapables de structurer notre football. Alors que le football local était sur une pente ascendante du début des années 80 avec en point d’orgue la finale de Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe disputée par l’AS Sogara en 1986, au milieu des années 2000, avec un championnat régulier et de nombreux joueurs de la sélection qui en étaient issus, la situation actuelle semble donner sur une impasse. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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