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Évaluation Pasec : les élèves Gabonais 2ème du continent en mathématiques et en français

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Dans une interview accordée à Gabon Matin et publiée le 28 octobre 2024, la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a tenu à démentir les critiques concernant une supposée baisse de niveau des élèves gabonais. Le membre du gouvernement de Transition a notamment souligné que selon les résultats de la dernière évaluation du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Confemen (PASEC), les élèves du Gabon se positionnent au 2ème rang africain en mathématiques et en français.

Les évaluations PASEC, réalisées tous les cinq ans, mesurent les compétences des élèves en début et fin de scolarité primaire. Il s’agit de 2ème et 6ème année dans les domaines de la lecture et des mathématiques. Ce programme examine également les facteurs de réussite scolaire afin de proposer des recommandations adaptées aux défis du système éducatif. Cette édition 2024, à laquelle ont participé une vingtaine de pays africains, repose sur un échantillonnage aléatoire d’écoles, de classes et d’élèves, garantissant la représentativité des résultats obtenus.

Le Gabon 2ème d’Afrique en maths et français

Pour sa 3ème édition le PASEC s’est étendu au collège. Parmi les pays participants figurent le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Madagascar, le Niger, et plusieurs autres. Pour le Gabon, cette place de 2ème sur le continent en mathématiques et en français vient valoriser les efforts déployés dans le secteur éducatif malgré les défis structurels persistants. « Je ne crois pas que le niveau des apprenants soit en régression. L’évaluation PASEC montre que nos enfants au Gabon sont 2èmes en Afrique en ce qui concerne les mathématiques et le français. Cessons donc de dévaloriser notre système éducatif », a affirmé la ministre Camélia Ntoutoume Leclercq.

Cette performance, bien qu’impressionnante, survient dans un contexte où le taux de redoublement des élèves dépasse 40 %. Un indicateur qui interpelle sur la persistance de difficultés au sein du système scolaire gabonais. Face à ce constat, les autorités éducatives multiplient les initiatives pour réduire le taux d’échec, notamment dans les classes intermédiaires, où l’idée d’une épreuve de rattrapage est à l’étude et les coefficients sont désormais harmonisés en 6ème et 5ème.

Ainsi, les résultats du PASEC mettent en lumière le potentiel des élèves gabonais. Ils rappellent également la nécessité d’investir davantage dans les infrastructures éducatives et les méthodes d’apprentissage pour améliorer la réussite globale et se distinguer à l’échelle internationale. Ces efforts permettront de consolider les acquis et de renforcer la qualité de l’éducation au Gabon, à la hauteur des ambitions du pays pour ses jeunes.

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