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Esther Miracle : 1 an après, où en est l’enquête et la stèle promise ?

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Si la majorité des Gabonais ont encore en mémoire le naufrage du ferry Esther Miracle le 9 mars dernier 2023, nul ne peut avec exactitude établir les responsabilités de tout un chacun et ce, du fait que l’enquête n’a jamais livré ses conclusions. L’incurie du gouvernement sortant ayant fait piétiner les démarches administratives avec l’implication peu pertinente des autorités publiques d’antan ponctuée de fausses promesses.

9 mars 2023, 8 mars 2024 plus de 365 jours que les populations de Libreville se sont réveillées avec la peur de leur vie. Celle de ne plus revoir un des leurs ayant embarqué à bord du petit fery Esther Miracle en partance pour Port-Gentil. La suite appartient à l’histoire. Démarrage tardif des recherches par faute d’engins de pointe de l’armée gabonaise, la solution est venue du contingent Français au Gabon qui a déployé 3 plongeurs professionnels. Le gouvernement se bornant à tenter d’apaiser la colère des rescapés.

Comme un air de déjà vu !

Si les autorités publiques de l’époque avaient pris le soin d’effectuer un déplacement sur le lieu où les familles se recueillaient en prière, il reste que ce n’était qu’un jeu d’apparat. Sinon, comment expliquer qu’aucune promesse faite n’ait été tenue ? Il s’agit entre autres de l’indemnisation à juste titre de tous les rescapés et même des familles explorées, l’érection d’une stèle au Port Môle et bien sûr une enquête judiciaire et technique poussée. Un an après, ces annonces mielleuses d’Alain-Claude Bilie-By-Nze sont sans suite.

Pis, alors que les 7 dernières dépouilles portées disparues étaient espérées, le même gouvernement décidait le mercredi 5 avril 2023 de la fin des recherches. Une nouvelle mal accueillie surtout qu’en dehors de quelques agents publics, personne n’avait été reconnue coupable de ce drame. Bilan du drame, 30 morts et 124 rescapés pour 7 portés disparus. Une situation que d’aucuns espéraient voir solutionner avec l’arrivée du CTRI au pouvoir. Pourtant 7 mois, c’est le calme plat. Faut-il se résoudre et passer l’éponge, le contraire étonnerait.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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