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Gabon : Maganga Moussavou qualifie « d’ineptie la suspension des partis politiques »

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Alors que le Dialogue national inclusif tire vers sa fin, la polémique autour de certaines recommandations des commissaires commence à enfler. C’est notamment le cas avec celle tendant à la suspension de tous les partis politiques. Toute chose qui a suscité une vive critique de la part de Pierre-Claver Maganga Moussavou, président de Parti social démocrate (PSD), sur les ondes de Radio France Internationale (RFI). 

C’est l’une des propositions formulées par des contributeurs, et débattue au sein de la sous-commission institutions et régimes politiques. En effet, l’idée de suspendre l’ensemble des partis politiques en attendant la définition des nouvelles règles de création des partis politiques ne fait visiblement pas l’unanimité au sein de la classe politique. Le leader du PSD et natif de la Ngounié, Pierre-Claver Maganga Moussavou n’a pas caché son agacement devant ce qu’il qualifie d’ « ineptie ».

Maganga Moussavou n’entend pas se laisser faire 

Alors que la salle a largement ovationné samedi dernier la recommandation de suspendre les partis politiques, dont le Parti démocratique gabonais (PDG), certains acteurs de la vie politique ne manifestent pas le même enthousiasme. Ainsi, Pierre-Claver Maganga Moussavou a d’ores et déjà ouvert les hostilités en déclarant ce 29 avril sur RFI  «  C’est aberrant ! Ceux qui sont allés décider de ces inepties doivent comprendre que nous ne nous laisserons pas faire ». 

En effet, le leader du Parti social démocrate soutient que le jeu de la démocratie suffirait à écarter les partis habituellement qualifiés de « coquilles vides ». « Moi je crois qu’il y a des critères simples : vous êtes financés à partir de l’effort que vous commettez à l’occasion de chaque élection. Ceux qui ont des élus sont financés, ceux qui n’ont rien, ils végètent et finiront bien par disparaître », a poursuivi Pierre-Claver Maganga Moussavou, brandissant au passage le spectre d’une dictature, eu égard au contexte d’exception dans lequel se trouve le pays « on ne peut pas brider les gens. Il n’y a pas pire dictature que la période d’exception. Le coup d’État entraîne l’ancrage de la dictature. », a conclu l’ancien Vice-président de la République. 

Notons que le rapport validé samedi lors de la Plénière générale n’est qu’au stade de recommandation et devra encore faire l’objet d’un arbitrage du Président de la Transition, avant de faire office de base lors de l’écriture de la nouvelle constitution. Par ailleurs, la remise de ce rapport final au nouvel homme fort du pays se déroulera ce 30 avril à la faveur d’une cérémonie organisée au Palais présidentiel.  

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Un commentaire

  1. Mr c’est la vérité qui vous fais peur on n’a pas dit que tu vas dissoudre ton partis mais faire les mises a jour de vos membres en respectant les nouvelles règles pourquoi tu as peur

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