Axe Lebamba – Mbigou : deux jours après l’interruption du trafic, les TP toujours invisibles
![](https://gabonmediatime.com/wp-content/uploads/2025/02/le-trafic-toujours-interrompu-sur-laxe-Lebamba-Mbigou-780x470.jpg)
Les pluies diluviennes qui se sont abattues en début de semaine dans le sud du pays ont engendré un éboulement sur une portion du tronçon Lebamba – Mbigou dans la province de la Ngounié, interrompant le trafic routier. Deux jours après cet incident survenu au village Ndenga, à une vingtaine de kilomètres de Mbigou, les services du ministère des Travaux publics n’ont toujours pas mis en branle leurs engins afin de rétablir le trafic.
C’est une situation pour le moins embarrassante pour le ministère des Travaux publics. En effet, les populations des départements de la Boumi-Louetsi et de la Louetsi Bibaka restent coupées du pays, avec des effets dommageables en termes d’approvisionnement en denrées essentielles. « Ils n’ont toujours pas ouvert le chemin. Les véhicules s’arrêtent plus bas et les bagages, transportés à dos d’homme », nous a confié un riverain contacté ce matin.
Les TP toujours aux abonnés absents
Selon ce compatriotes, les engins des travaux publics n’étaient toujours pas présents sur les lieux au moment où nous le contactions. Afin de rendre l’accès à peu près praticable à pied, les riverains ont dégagé une piste en contrebas de la colline, avec des conséquences en termes de sécurité, notamment pour les personnes vulnérables. Cette situation qui devrait interpeller les plus hautes autorités est bien plus dramatique encore.
En effet, contacté mardi, l’ancien sénateur Jean-Pierre Ndoungou Lekambo faisait observer que la ville de Mbigou, chef-lieu du département de la Boumi-Louetsi faisait face à une pénurie de carburant, avec des conséquences en termes d’approvisionnement des ménages en énergie électrique. Deux jours après l’incident, c’est l’incompréhension qui domine auprès des populations de cette partie du pays et ce d’autant plus que le gouvernement n’avait pas traîné des pieds lorsqu’il s’était agi de rétablir le trafic lors de l’incident survenu dans la nuit du 24 au 25 novembre 2024 à Ntoum, et qui avait coupé Libreville du reste du pays.
GMT TV