AGASA : 5 structures de vente de sachet d’eau insalubres fermées
C’est à la faveur d’une mission d’inspection que l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) a pu constater des conditions insalubres et une absence de conformité aux normes sanitaires. En représailles, le gendarme dudit secteur a procédé à la fermeture de 5 établissements de transformation d’eau reconditionnée en sachets dans le Grand Libreville.
L’AGASA a précisé que ces structures étaient non seulement clandestines mais également insalubres. Les conditions de reconditionnement de l’eau ne respectaient pas les normes requises pour garantir la sécurité des consommateurs, mettant en danger ceux qui la consomment en raison de la cherté de l’eau et de sa rareté au robinet.
Fermées pour non-conformité
Au Gabon, l’eau en sachet est considérée comme impropre à la consommation en raison des conditions précaires dans lesquelles elle est conditionnée. Malgré les risques pour la santé publique, de nombreux opérateurs persistent dans cette activité commerciale. Cette situation préoccupante a poussé l’AGASA à intensifier ses inspections et à prendre des mesures strictes pour protéger les consommateurs.
Lors de cette mission d’inspection, l’AGASA a relevé de nombreuses non-conformités parmi les structures fermées. Les établissements inspectés présentaient des conditions de salubrité déplorables, incluant des locaux mal entretenus, du matériel de conditionnement inapproprié et un manque d’hygiène flagrant. De plus, ces établissements opéraient sans les autorisations nécessaires, contrevenant ainsi aux réglementations en vigueur. Certains opérateurs utilisaient de faux documents pour tromper les autorités et les consommateurs. Ces infractions graves justifient les fermetures opérées par l’agence.
Les eaux conditionnées par ces structures provennaient de sources non conformes, ce qui représente un danger sérieux pour la santé. La consommation de cette eau expose les consommateurs à des maladies graves. Face à ces pratiques illégales et dangereuses, l’AGASA a appelé les consommateurs à la vigilance. Elle a également encouragé le public à signaler toute activité suspecte et à consommer de l’eau provenant de sources vérifiées et agréées.