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Sénégal : la candidature d’Ousmane Sonko rejetée par la Conseil constitutionnel

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Moins de 24 heures seulement après sa condamnation définitive par la Cour suprême pour diffamation, dans une procédure qui l’opposait au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, l’opposant Ousmane Sonko vient de connaître un nouveau revers. En effet, le 05 janvier 2024, le Conseil constitutionnel sénégalais, en charge de l’étude des dossiers de candidature à la présidentielle de février 2024, a rejeté le dossier de l’opposant, indiquant qu’il est incomplet.

C’est une étape de plus dans le long bras de fer qui oppose le régime sénégalais au chef de fil du Pastef, à un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle. Si le camp d’Ousmane Sonko ne cesse de crier au complot visant à épargner la majorité présidentielle d’une débâcle électorale, les motifs de ce rejet n’ont pas encore été notifiés aux avocats de l’opposant. 

Des pièces manquantes dans le dossier de candidature d’Ousmane Sonko

C’est la seule information à la disposition de l’avocat d’Ousmane Sonko à l’heure actuelle. En effet, si Me Ciré Clédor Ly a dénoncé l’ouverture du dossier par les juges en l’absence du mandataire désigné par le candidat, il a d’ores et déjà annoncé son intention de déposer un recours, même s’il ignore à l’heure actuelle les pièces manquantes au dossier.  

« Il est clair que la cascade de violation de la loi ne s’arrête pas et qu’il y a une volonté d’aller vers des élections qui dès le départ, manquent de transparence. Nous ferons les recours prévus par la loi, nous resterons dans la légalité mais en tout état de cause la souveraineté populaire s’exprimera », a déclaré Me Ciré Clédor Ly, cité par France 24. En effet, l’avocat a indiqué que le dossier était bel et bien complet.

Notons qu’à la suite de la décision du tribunal de grande instance de Dakar du 14 décembre dernier, ordonnant sa réintégration sur la liste électorale, l’opposant avait désigné un mandataire afin que son dossier de candidature soit constitué. Cependant, la Direction générale des élections (DGE) avait refusé au mandataire de l’opposant les formulaires nécessaires à la procédure.  Le camp d’Ousmane Sonko avait dû se résoudre à utiliser des documents similaires.

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