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Présidentielle en RDC : Félix Tshisekedi en lice pour un deuxième mandat

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Si Felix Tshisekedi n’a jamais caché son intention de briguer un prochain mandat à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), il vient en tout cas de franchir un nouveau pas vers cet objectif. C’est ce qui ressort de la cérémonie organisée ce dimanche 1er octobre à Kinshasa, par la coalition présidentielle, l’Union sacrée de la nation.

C’est donc à l’unanimité que les formations politiques membres de la majorité présidentielle ont désigné Félix Tshisekedi comme candidat à la présidentielle. Une formalité puisque ce dernier partait pour être le grand favori, et avait déjà obtenu le soutien de sa propre formation politique, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Désistement de nombreux caciques de l’Union sacrée de la nation en faveur de Tshisekedi

Dans le rapport du congrès de l’Union sacrée de la nation, il est précisé que  tous les membres se sont engagés à s’abstenir de toute  « initiative susceptible de compromettre la réalisation de la vision et de l’action politique » de Félix Tshisekedi. Ainsi, des poids lourds comme l’actuel Vice-premier ministre en charge de la Défense, Jean-Pierre Bemba a renoncé à ses ambitions présidentialistes, ou encore Vital Kamerhe en août dernier. Il en est de même pour les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. 

C’est donc en rang serré que la coalition au pouvoir ira à cette élection face à une opposition divisée. En effet, arrivé deuxième à la dernière présidentielle, l’opposant Martin Fayulu a indiqué qu’il est candidat à la présidentielle du 20 décembre prochain. Il en est de même pour l’ancien bras droit de Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi qui vient d’achever une tournée à l’intérieur du pays.

Notons que dans cette élection, Félix Tshisekedi aura un bilan à défendre notamment sur le plan sécuritaire. En effet, l’homme fort du Palais de la Nation a d’ores et déjà donné le ton de sa campagne puisqu’il a de nouveau rappelé la nécessité d’un départ rapide des troupes de la Monusco. Une décision que ne partage pas Moïse Katumbi pour qui, un tel départ est prématuré.

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