Présidentielle 2025 : le PDG n’exclut pas de désigner son candidat

Après sa démonstration de force en octobre 2024, à l’occasion de sa rentrée politique, le Parti démocratique gabonais (PDG), en pleine reconstruction, vient d’amorcer une nouvelle étape dans ce processus, avec l’élection de Blaise Louembe à la présidence du parti à l’occasion de son 13e congrès extraordinaire. Un nouveau départ, qui permet au parti de masse de se fixer un agenda politique précis et clair pour cette année charnière, qui marque la fin de la transition et la reconfiguration du paysage politique. 

« Le PDG est en ordre de marche et de bataille », a lancé la « camarade » Camélia Ntoutoume Leclercq lors de la lecture du rapport final des travaux du congrès. Un signal fort, que le Parti démocratique gabonais entend matérialiser par une participation à toutes les échéances électorales prochaines. Un objectif clairement édicté dans le rapport final lu par Camélia Ntoutoume Leclercq. 

Le PDG en ordre de bataille pour les élections de 2025

Si concernant les législatives et les locales, le Parti démocratique gabonais entend clairement consolider sa domination en investissant des candidats et en présentant des listes sur l’ensemble du territoire, à propos de la présidentielle, le parti ne ferme aucune porte. « Cette année 2025, le PDG notre parti sera présent et participera à toutes les élections programmées. Pour les élections présidentielles, toutes les options sont ouvertes », a déclaré le Premier Vice-président du parti, Paul Biyoghe Mba.

Si le parti désormais dirigé par Blaise Louembe, affiche un certain optimisme quant à sa capacité à consolider son ancrage territorial, grâce à ses tentaculaires structures de base harmonieusement implantées sur le territoire, il devra déjà dans l’immédiat parvenir à stopper l’hémorragie des démissions, mais surtout trouver une solution aux velléités de scissions, dont l’une a éclaté au grand jour ce 31 janvier, avec la sortie de quelques cadres du parti, conduits par Ali Akbar Onanga, qui ont remis en cause la légitimité du processus ayant conduit à l’élection de Blaise Louembe.