Présidentielle 2025 : au PK7, des leaders associatifs appellent à un comportement citoyen et responsable

Alors que l’élection présidentielle du 12 avril approche à grands pas, les quartiers dits sensibles de Libreville, notamment les P.K., font l’objet d’une attention particulière. Ce dimanche 6 avril, au PK7 dans le 6e arrondissement, l’Association Générale pour la Citoyenneté et la Lutte contre la Jeunesse Périphérique (AGCLJPK), en partenariat avec OGMAS, a lancé un appel solennel à la paix et à la responsabilité citoyenne.
À quelques jours du scrutin, dans un contexte souvent chargé d’émotions et de tensions électorales, l’initiative de l’AGCLJPK vise à inverser les préjugés tenaces qui pèsent sur les quartiers périphériques. « Nous ne sommes pas un parti politique, chacun est libre de voter pour son candidat. Ce que nous prônons, c’est le calme après les élections », a tenu à préciser Essa, président de l’association, face à un public attentif.
Sensibilisation contre les violences post-électorales
L’objectif de cette rencontre : anticiper les troubles post-électoraux qui, à chaque scrutin, provoquent peur et paralysie dans de nombreux foyers. « Dès qu’on parle d’élections, les gens remplissent leurs congélateurs, ils craignent des casses, des pillages… Ce traumatisme, il faut y mettre un terme », a rappelé Essa, déplorant l’image négative associée aux P.K. et appelant à une nouvelle ère pour ces quartiers.
Prenant la parole à son tour, Hoffman, figure bien connue de la jeunesse locale, a souligné l’importance de l’engagement communautaire. « Nous devons avoir un comportement responsable. Montrons que les Pékinois sont aussi capables de citoyenneté et de civisme. Il est temps d’élever notre niveau de conscience et de changer la perception de nos quartiers », a-t-il précisé.
Responsabiliser les jeunes pour une République apaisée
Dans un discours percutant mêlant franc-parler et plaidoyer pour la paix, Hoffman a insisté sur la nécessité d’une maturité collective à l’heure de la proclamation des résultats. « Le plus important, c’est de rester dans la République. Ce n’est plus le temps des casses, des bonbons, des règlements de comptes. C’est le temps de bâtir », a-t-il poursuivi.
Pour ces leaders associatifs, l’enjeu dépasse le cadre partisan. Il s’agit d’insuffler une culture du respect des institutions et de la vie démocratique. « Le 12 avril, ce n’est pas la fin du monde. C’est un rendez-vous avec la démocratie. Mais surtout, c’est un test pour notre capacité à cohabiter pacifiquement avec nos différences », a conclu Essa, sous les applaudissements.
GMT TV