Présidentielle 2025 : à Nzeng-Ayong, Thierry Yvon Michel N’goma promet la fin des taxes pour les commerçantes

Ce lundi 8 avril 2025, dans une atmosphère à la fois chaleureuse et revendicative, Thierry Yvon Michel N’goma, candidat à l’élection présidentielle, est allé à la rencontre des commerçantes du marché populaire de Nzeng-Ayong, à Libreville. Une visite de terrain qui, au-delà du rituel électoral, aura permis d’entendre la voix de celles qui nourrissent des milliers de foyers chaque jour, mais dont les conditions d’exercice restent précaires.

« Je suis venu les écouter, entendre leurs difficultés et leur dire que moi, élu au soir du 12 avril, elles ne paieront plus les taxes », a déclaré Thierry N’goma, sous les applaudissements nourris d’un public composé en majorité de femmes commerçantes. Un engagement fort qui entend rompre avec les politiques fiscales jugées étouffantes pour l’économie informelle.

En retour, ces femmes, porteuses d’une résilience économique souvent ignorée, ont interpellé le candidat sur la nécessité d’offrir un avenir meilleur à la jeunesse gabonaise. « Ce que nous voulons, c’est le travail pour nos enfants et de meilleures conditions de travail pour nous. Quand vous serez élu, alors ne nous oubliez pas », a plaidé Carole Mariana Meye Mbeng, porte-voix des commerçantes du site.

Lutter contre l’insalubrité et moderniser les marchés

Lors de sa visite, le candidat n’a pas manqué de pointer du doigt l’insalubrité criante des marchés gabonais, et en particulier celui de Nzeng-Ayong. Un constat accablant que Thierry N’goma promet de corriger par un programme de réhabilitation et de construction de nouveaux espaces marchands, répondant aux normes d’hygiène et de sécurité.

« Il n’est pas acceptable que nos mamans vendent sous des bâches trouées, dans la boue, sans sanitaires, sans éclairage, sans sécurité », a-t-il dénoncé, avant de s’engager à faire des marchés un véritable levier de développement local et un lieu de dignité pour les travailleuses de l’économie informelle.

Reste désormais à savoir si ces paroles tenues dans les allées de Nzeng-Ayong se transformeront demain en actes concrets pour les milliers de Gabonaises qui espèrent enfin voir leur condition de travail prise en compte dans les politiques publiques.