OMS : 597 000 décès dus au paludisme en 2023

Selon le dernier Rapport sur le paludisme dans le monde publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 11 décembre 2024, le paludisme a causé la mort de 597 000 personnes en 2023. Ce chiffre, bien que légèrement en baisse par rapport aux années précédentes, souligne l’ampleur du fardeau que représente cette maladie, particulièrement dans les régions tropicales et subtropicales. La journée mondiale de lutte contre cette pathologie est l’occasion de sonner l’alarme au Gabon.
Le paludisme, transmis par les moustiques Anopheles, touche principalement l’Afrique subsaharienne, qui concentre environ 95 % des cas mondiaux. En 2023, les enfants de moins de cinq ans ont représenté la majorité des victimes, un constat tragique qui met en lumière les vulnérabilités des populations les plus jeunes. Malgré des avancées significatives, comme l’introduction de vaccins antipaludiques et l’amélioration de l’accès aux moustiquaires imprégnées d’insecticide, les obstacles persistent et continuent d’ôter des vies.
Des résistances et l’urgence d’une riposte adaptée !
Selon les experts de l’OMS, les résistances aux traitements, le changement climatique favorisant la prolifération des moustiques et le manque de financement adéquat freinent les progrès. L’institution onusienne appelle à intensifier les efforts mondiaux pour atteindre l’objectif de réduction de 90 % des cas et des décès d’ici 2030. « Chaque vie perdue est une tragédie évitable », a déclaré le directeur général de l’OMS.
Une situation qui souligne l’urgence d’investir dans la recherche et les infrastructures sanitaires. Des initiatives comme le vaccin RTS,S, déployé dans plusieurs pays africains, offrent un espoir, mais leur impact reste limité sans une couverture plus large. Ce dernier rapport rappelle que la lutte contre le paludisme exige une mobilisation collective. Il faut donc unir leurs forces pour éradiquer cette maladie.
GMT TV