Ogooué-Lolo : effondrement du pont d’Adama sur la route de La Wouboué
Une vidéo diffusée récemment sur les réseaux sociaux a révélé l’effondrement du pont d’Adama sur la route de Wouboué, dans la province de l’Ogooué-Lolo. Ce pont, partie intégrante d’un tronçon réhabilité en 2023 par le Génie militaire sous l’ancien régime, s’avère crucial pour l’économie du pays en raison de sa position stratégique sur la Transgabonaise. Ce réseau routier économique de 780 kilomètres, reliant l’Estuaire au Haut-Ogooué via le Moyen-Ogooué, l’Ogooué-Ivindo, et l’Ogooué-Lolo, est désormais coupé à Wouboué. Toute chose qui entrave la circulation sur cette artère vitale.
L’état de la Transgabonaise a récemment fait l’objet de critiques, alors que le ministre des Travaux publics, le Général Flavien Nzengui Nzoundou, a exigé une accélération des travaux pour améliorer la praticabilité de cette route essentielle. Toutefois, malgré ces efforts, de nombreux tronçons restent précaires. Partie intégrante de de la route économique, le pont d’Adama permettait de rallier la province de l’Ogooué-Lolo avant sa rupture récente. L’indisponibilité de cette infrastructure n’est pas sans conséquences notamment pour l’économie et la sécurité des personnes d’où l’urgence d’agir.
Un obstacle majeur pour l’économie et la sécurité des populations
Cet effondrement menace non seulement l’approvisionnement des villes en produits alimentaires et en matériel sanitaire, mais met également en péril la sécurité des populations locales. Pour les entreprises de transport et les acteurs économiques qui empruntent cette route, l’urgence est évidente. Sans intervention rapide, les pertes financières risquent de s’alourdir chaque jour. Le ministre des Travaux publics, le Général Flavien Nzengui Nzoundou, est attendu pour dépêcher une équipe sur place et rétablir la circulation dans les plus brefs délais.
L’importance de cette voie dépasse le cadre économique ; elle assure également le transfert de patients et le ravitaillement en produits essentiels. En cas de prolongation de cette situation, les populations vivant dans les zones isolées pourraient faire face à des pénuries de vivres et de médicaments. Il est donc impératif d’agir vite pour éviter une crise potentielle et permettre la reprise rapide des activités. Les regards sont désormais tournés vers le ministère des Travaux publics, dans l’espoir d’une réponse efficace à cette urgence.