Novembre bleu: le trop peu d’engouement du gouvernement pour les cancers masculins
Très actif durant « Octobre Rose » rythmé par les campagnes de sensibilisation et de dépistage liés aux cancers féminins, le gouvernement gabonais semble avoir levé le pied quand il s’agit des cancers masculins. En effet, si le mois de novembre est celui du Movember, reste à constater qu’aucune annonce gouvernementale n’a été faite alors même que les maladies prostatiques continuent de faire des ravages.
Que se passe-t-il autour des cancers masculins ? Contrairement à ceux qui frappent la gent féminine, il semble pour le regretter, que la parole masculine est plus prisonnière du manque d’engouement de l’État dans la vulgarisation de ces maladies dont sont passibles tout homme dès l’instant qu’il devient quadragénaire. Le gouvernement via son ministre de la Santé le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong est particulièrement aphone.
Une léthargie d’autant plus perceptible que le mois écoulé, toutes les composantes de la société étaient insidieusement poussées à faire le plaidoyer pour Octobre Rose. Un dynamisme salué par tous qui mérite certainement d’être élargi à d’autres cancers notamment ceux dont sont atteints les hommes. Et ce, dans un souci d’équilibre et d’éviter une rupture d’égalité de traitement. Faut-il rappeler l’intérêt autour de ces questions sanitaires ?
D’ailleurs, lors de l’organisation de la première journée scientifique d’urologie organisée le vendredi 9 avril 2021 au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), la Société gabonaise d’urologie (Sogur) avait pourtant révélé la portée du Novembre bleu. À cet effet,
le Dr. Adrien Mougougou sollicitait une attention particulière sur ce problème de santé publique. « Plus de 300 cas recensés ces 5 dernières années avec une mortalité qui n’est pas moindre », a-t-il indiqué pour le cas du Gabon. Une réaction gouvernementale est attendue !