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Libreville : Une chantre menace de se suicider suite à un mariage arrangé à l’église

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Une affaire troublante secoue actuellement une assemblée chrétienne de Libreville, mettant en lumière les pressions exercées au sein de certaines assemblées religieuses. C.A. une jeune femme, chantres, refuse catégoriquement d’épouser un « frère en Christ » que lui imposent sa famille biologique et les responsables de son assemblée. Un bras de fer est engagé.

Face à cette situation, C.A a brandi la menace de se suicider si les pressions persistent. Soulevant un vent de tension au sein de ladite assemblée sise au quartier Nzeng-Ayong. Aussi, cette situation révèle un drame personnel aux ramifications sociales et spirituelles complexes. Selon des sources proches de l’intéressée, cette dernière, dont l’identité reste protégée, est intégrée depuis plusieurs années au sein de cette assemblée.

Frères un jour, frères toujours !

C’est assurément la philosophie de C.A qui occupe une place visible en tant que choriste. Fraîchement lauréate du Baccalauréat et néo étudiante, notre compatriote aurait souligné qu’elle fréquentait un jeune homme depuis des années. Seulement la barrière de l’église fait qu’il ne soit pas connu de sa famille très pieuse. Seulement, récemment, les responsables religieux et sa famille auraient soutenu qu’elle devrait epouser un membre de l’église.

Il s’agit d’un certain Frère Arnaud. Fils d’un membre influent de la communauté. Les motivations de cette union reposerait sur une « volonté divine » et de la nécessité de renforcer les liens entre fidèles. La jeune femme, qui n’éprouverait aucun sentiment pour cet homme, aurait résisté, invoquant son droit à choisir librement son conjoint. Devant son refus, des pressions morales et spirituelles se seraient intensifiées.

Allant jusqu’à des mises en garde publiques sur son « obéissance à Dieu ». C’est dans ce contexte qu’elle aurait menacé de mettre fin à ses jours. Accusant à la fois sa famille et l’assemblée de vouloir sacrifier son bonheur au nom de traditions rigoristes.  Suffisant pour faire reculer la mère de la jeune femme. Laquelle aurait finalement pris le parti de sa fille qu’elle ne voudrait perdre pour rien au monde. Le beau-père, rencontré dans l’église, menace de divorcer si sa belle-fille refuse. Nous y reviendrons !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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