Libreville : plusieurs chantiers du CTRI toujours en attente de démarrage
C’est le surprenant constat fait à travers certains quartiers de la commune de Libreville. En effet, en sillonnant la ville ce samedi 02 novembre 2024, des pancartes indiquant le démarrage des travaux de réhabilitation des voiries sont visibles à plusieurs endroits pourtant rien ne semble bouger. Une situation qui suscite des interrogations auprès de l’opinion publique.
Que ce soit au quartier derrière l’école normale supérieure dans le 1ère arrondissement de Libreville, à derrière l’ancienne Sobraga ou encore au quartier Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement, c’est le même constat, des panneaux de signalisation annonçant des travaux de réhabilitation des routes secondaires, sont visibles. Pourtant à certains endroits, aucune activité semble n’avoir débuté, transformant ces endroits en point d’apport volontaire des déchets. Que se passe-t-il, alors que ces pancartes comportent des délais d’exécution ?
Des chantiers en attente de démarrage dans le Grand Libreville
Au quartier derrière l’école normale, sur les 4 pancartes qui ont pu être recensées, seuls les travaux de l’axe Alalango-Derrière la prison sont entamés et très avancés. Pour les autres voies secondaires de ce quartier qui semblent complètement oubliées, les populations gardent espoir même si leur souhait reste tout de même qu’elles soient également prises en compte. Même constat à Nzeng Ayong, quand les travaux ne sont pas à l’arrêt, ceux-ci sont quasiment inexistants.
Annoncée par les plus hautes autorités, la réhabilitation de ces voiries devrait permettre de faciliter les déplacements des populations. De plus avec le nouveau schéma de ramassage des ordures ménagères mis en place par la société Clean Africa, la mise en œuvre de ces différents projets devient une urgence car susceptible de rendre cette opération plus efficace. Avec les pluies diluviennes qui s’abattent dans la capitale, il semblerait que les populations doivent encore prendre leur mal en patience avant d’espérer avoir des routes praticables.
Une situation qui devrait donc interpeller le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), maître d’ouvrage desdits travaux, afin de trouver une solution adaptée et permettre leur effectivité.