Libreville : Les sans-abris abandonnés des pouvoirs publics ?

Dans les rues de Libreville, la présence des sans-abris est devenue une réalité préoccupante. De nombreux hommes, femmes et enfants trouvent refuge sous les ponts et les échangeurs. Ces endroits, souvent insalubres et dangereux, sont devenus leur seul abri face aux intempéries et à l’insécurité nocturne.

Les rues de Libreville témoignent d’une réalité douloureuse : le phénomène des personnes sans-abris. Disséminées dans divers quartiers, ces personnes, à l’allure impropre et vulnérable, semblent être reléguées aux calendes grecques. Résultat, leur quotidien est rythmé par une lutte constante pour obtenir le strict minimum. Lequel soutiendrait leur droit inaliénable à la dignité humaine. Un besoin vital transformé en desiderata.

Une prise en charge sociale faible !

Malgré l’urgence de la situation, les pouvoirs publics restent très peu enclins à solutionner cette problématique. Et pour preuve, les initiatives gouvernementales et les dispositifs d’aide mis en place semblent insuffisants pour répondre aux besoins grandissants de cette population délaissée. L’absence de structures d’accueil adaptées et de programmes de réinsertion sociale aggrave le sentiment d’abandon ressenti par ces citoyens. 

Malgré le paysage urbain qu’arbore la capitale, plusieurs zones se sont transformées en refuges pour eux. Sous les ponts, sur les bas-côtés et près des échangeurs, se rassemblent des hommes, des femmes et parfois des enfants, tous confrontés à la précarité. Ces espaces illustrent la négligence criarde. Toute chose qui révèle d’une relative exclusion sociale et ce, aux nez et à la barbe des autorités publiques compétentes.

Face à ce constat préoccupant, il serait nécessaire de créer des centres d’hébergement dignes, d’améliorer l’accès aux soins et de promouvoir des initiatives de réinsertion qui redonneraient espoir à ceux qui se sentent oubliés.Un cas sur lequel les politiques actuelles devraient se pencher et y remédier de façon définitive.