Libreville : à quand la pose de la Passerelle de St-Georges ?

St-Georges, quartier situé dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville, apparaît comme une zone à risque pour les piétons qui, au quotidien, s’engagent dans une traversée périlleuse. En effet, l’absence de passerelle dans cette zone soulève de sérieux enjeux en matière de sécurité routière et appelle à une réaction urgente de la part des décideurs.
Le projet de passerelle, annoncé depuis un certain temps, n’avance guère. Cette inaction met en danger la vie de nombreux citoyens à chaque tentative de traversée. La longue attente des riverains interroge sur la possibilité concrète de voir ce projet aboutir. La question brûle les lèvres : faudra-t-il attendre un drame pour que les autorités agissent ?
« Mieux vaut prévenir que guérir » : un adage que la situation à St-Georges semble contredire. La lenteur des démarches pour la pose de la passerelle suggère qu’il faille une tragédie pour qu’une prise de conscience se fasse sentir. Comment expliquer autrement ce retard qui s’étend sur plusieurs années quant à la réalisation d’une infrastructure aussi cruciale ?
Les materiels prévus pour la passerelle à l’abandon
Parallèlement, la présence de matériel sur site, désormais rouillé et abandonné, laisse perplexe. Ces outils, sensés être utilisés pour cette tâche, stagnent telle une ode à l’inaction. Bien qu’ils témoignent d’une volonté de débuter le travail, leur présence souligne également le laxisme et la négligence des responsables. Dans un pays où les chantiers se succèdent, St-Georges semble être le dernier des soucis à régler.
À l’inverse, d’autres zones comme Plein Ciel, les lycées Paul Indjendjet Gondjout et Léon Mba, ainsi qu’Owendo, ont déjà vu l’implantation de leur passerelle. Pendant ce temps, celle de St-Georges reste engoncée dans la verdure. La question est on ne peut plus claire : doit-on d’abord déplorer des pertes humaines en masse pour que ce projet se concrétise enfin ? Des personnes, qu’elles soient jeunes ou âgées, continuent de s’aventurer sur cette route dangereuse. La construction d’une passerelle serait un soulagement indéniable pour la sécurité des populations locales, notamment pour les élèves des établissements scolaires voisins.
Il est grand temps que les autorités prennent conscience de l’urgence de la situation et agissent pour garantir la sécurité des piétons à St-Georges. La vie de nombreux citoyens dépend de cette décision, et l’attente ne devrait plus être une option.
GMT TV