Face à une mutation profonde du paysage culturel, le livre se présente comme un intemporel qui se réinvente continuellement pour continuer d’exister. Dans un échange accordé à Gabon Média Time, Rosny le Sage Souaga, président du Festival international du livre (Filiga), et écrivain, estime qu’il est indéniable que le livre papier disparaisse.
Sous la pression des écrans et des dernières technologies numériques, l’industrie éditoriale ne cesse de s’adapter en mêlant au texte du son et l’image. Malgré l’essor fulgurant du numérique, le livre a su faire de cet essor un complément à sa promotion, faisant de lui un allié de sa présence. Une complémentarité qui contribue à une meilleure consommation du contenu, selon Rosny le Sage.
Le livre d’abord, les dernières technologies en supplément !
Si la tendance montre que l’ouvrage papier perdrait en efficacité devant les versions numériques, Rosny le Sage Souaga, ne partage pas cette vision. Ce dernier voit le numérique comme étant « un élément complémentaire au livre papier ou physique qui existe déjà », a-t-il déclaré. En effet, c’est un apport très important et capital qui permet de « promouvoir les auteurs et les éditeurs. Et celà n’a rien à voir avec ce qu’on dit que le livre papier mourra avec le digital », a-t-il renchérit.
De plus, le livre papier apparaît comme étant une passerelle entre les cultures, outils d’éducation ou encore des refuges pour les lecteurs.Que ce soit un roman, un poème ou une bande dessinée, le livre est charmant en ce que, « chaque page tournée est une ouverture sur l’autre, sur soi et sur le monde » souligne le président de l’Udeg. Malgré les obstacles de piraterie numérique, du coût du papier , le livre tient toujours sa place d’immortel.
En cette journée mondiale du livre et du droit d’auteur, c’est l’occasion pour les amoureux du livre de découvrir et redécouvrir des récits enfouis dans ces œuvres. Fam! de Chantal Magalie Mbazo’o, Les matitisde Hubert-Freddy Ndong Mbeng, Malédiction de Sylvie Ntsame, Sidonie de Chantal Magalie Mbazo’o, et bien d’autres, sont autant d’ouvrages qui méritent d’être savourés de nouveau. Symbole de résistance, « le livre est intemporel quoique nous ayons le numérique ».
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