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JIV 2023 : la FSBO lève le voile sur la reconnaissance des droits successoraux au Gabon

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En prélude à la célébration de la Journée internationale des veuves (JIV) 2023, célébrée le 23 juin de chaque année, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la famille, le Gouvernement et le programme Gabon Égalité ont réuni, ce lundi 19 juin 2023, à l’auditorium de la Présidence de la République, un panel d’experts sur la reconnaissance des droits successoraux des conjoints survivants et des orphelins au Gabon. 

C’est en présence de plusieurs officiels que s’est tenu ce panel d’experts, notamment le président de la République, Ali Bongo Ondimba, la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba et de nombreux membres du gouvernement. Initié par la FSBO, le Gouvernement et le programme Gabon Égalité, ledit panel, animé par Nicole Nguéma Metogo, expert genre et droits humains, composé des acteurs intervenants dans le parcours successoral tel que le notaire, le magistrat ou encore le juriste de banque, ont fait le bilan tour de la question de la succession au Gabon de la situation des veuves au Gabon, mais aussi envisagé quelques perspectives en vue de rompre avec la problématique de la spoliation.

Dans le cadre de l’édition 2023, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, en partenariat avec le Ministère de la Justice et de l’initiative intergouvernementale Gabon Egalité, a souhaité tout particulièrement sensibiliser et interpeller sur les difficultés liées au parcours successoral. Une initiative qui vient à la suite d’une série d’ateliers organisés du 9 au 14 juin dernier avec pour objet de mettre en évidence les nombreux défis juridiques, administratifs et financiers auxquels les conjoints survivants, les familles et les héritiers, sont confrontés lors de la succession.

Ces rencontres, réunissant les principaux acteurs du parcours successoral  notamment les magistrats, auxiliaires de justice, services de l’Etat et les dispositifs annexes tels que les banques et les assurances, mais également la société civile et les conjoints survivants, ont ainsi permis de faire émerger des recommandations à l’adresse du gouvernement gabonais, remises lors d’un événement de haut niveau qui s’est tenu lundi 19 juin à la Présidence de la République, en présence du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, de la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba et des représentants du Gouvernement et des principales corporations.

Dans son discours d’ouverture, la première dame du Gabon a interpellé l’ensemble des acteurs qui œuvrent quotidiennement pour bannir de la société gabonaise ces pratiques rétrogrades et barbares. « En cette semaine qui célèbre la 13ème édition de la Journée internationale des veuves, j’ai véritablement à cœur que nous trouvions une solution pérenne pour qu’une fois pour toutes, nous mettions un terme à ces dérives (la spoliation, NDLR) », a-t-elle déclaré. 

Une vue des panelistes © GMT

Par ailleurs, l’oratrice principale a fustigé le fait que malgré les avancées réalisées au cours des dernières années, notamment la loi N°002/2015 du 25 juin 2015, qui substitue au Conseil de famille, un Conseil successoral qui ne se tient qu’avec les conjoints survivants ou leurs mandataires, les descendants ou leurs mandataires, les descendants ou leurs représentants légaux en cas de minorité, les discriminations à l’égard du conjoint survivant, et plus particulièrement, des veuves, persistent. Une situation pour laquelle le gouvernement s’est engagé à apporter des solutions.

[#MicroTrottoir] JIV : quelle est la procédure à suivre en cas de décès d’un conjoint ?

Invitant l’assistance à poursuivre la mobilisation et à lever le voile sur les injustices, que continuent de subir les veuves et veufs, le président de la République, Ali Bongo Ondimba a rappelé « l’impérieuse nécessité de mettre un terme à toutes ces mauvaises pratiques qui mettent à mal de nombreux compatriotes ».

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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