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Inéligibilité des bi-nationaux : Ndong Sima pour un renoncement à la 2ème nationalité 

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C’était une sortie particulièrement attendue par la presse nationale, bien qu’elle n’ait pas été à la hauteur des attentes des journalistes. En effet, le Premier ministre chef du gouvernement de Transition, Raymond Ndong Sima était ce 18 juin 2024 face à la presse, à la faveur d’une conférence de presse. Si l’objet du jour a porté sur l’état de la mise en œuvre des recommandations du Dialogue national inclusif, le chef du gouvernement n’a pas manqué de donner son avis sur la recommandation relative à l’inéligibilité des bi-nationaux. 

Si Raymond Ndong Sima s’est tout au long de l’entretien avec la presse refusé à faire tout commentaire sur une actualité autre que celle en lien avec l’objet du jour, le chef du gouvernement de Transition n’a pas pu résister à la tentation. En effet, c’est au moment de conclure cette conférence de presse que le locataire du 02 décembre s’est prêté à une confidence en indiquant que la version actuelle de la recommandation sur l’inéligibilité des bi-nationaux n’avait pas son approbation.  

Ndong Sima pour une réécriture de la recommandation sur l’inéligibilité des bi-nationaux   

C’est une mise au point du Premier ministre chef du gouvernement de Transition qui valait la peine d’être faite. Par cette sortie, Raymond Ndong Sima vient clore un débat qui met le pays en haleine depuis le rendu du rapport final du Dialogue national. En effet, au terme d’une présentation générale du travail qu’il a entrepris en lien avec les recommandations du DNI, Raymond Ndong Sima a déclaré « Je ne suis pas tout à fait d’accord avec la conclusion sur la nationalité. Je pense qu’il faut clarifier cette question. Certainement, ce qui a été dit dans cette proposition n’a pas été suffisamment bien écrit », a-t-il indiqué. 

Dans l’optique de préserver l’unité du peuple gabonais, le Premier ministre de Transition a avancé une hypothèse « Peut-être qu’il s’agit de se poser la question, est-il possible d’avoir à la tête de l’Etat Gabonais quelqu’un qui a deux passeports ? », s’est-il interrogé avant de poursuivre « si la réponse est non, alors nous devons dans les dispositions constitutionnelles mettre une disposition qui dit que celui qui aspire à la fonction de président de la République doit se prévaloir d’une seule nationalité ». Une mise au point qui rejoint celle déjà formulée par l’ancien ministre Etienne Massard, ou encore l’ancien candidat à la présidentielle, Thérence Gnembou Moutsona.   

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