Guinée Équatoriale : Acquitté, Balthazar va porter plainte aux diffuseurs de ses vidéos !
C’était dans les tuyaux, c’est désormais officiel. Balthazar Ebang Engonga, a été acquitté par la Cour suprême de la Guinée-equatoriale après avoir été présenté comme auteur de plusieurs infractions graves en l’occurrence détournement de fonds publics, adultère et transmission volontaire de maladies sexuellement transmissibles. Il n’en est finalement rien.
Après avoir récemment fait l’objet d’une attention internationale après la diffusion de vidéos à caractère pornographique sur Internet, Balthazar Ebang Engonga s’en sort en héros. Et c’est peu de le dire au regard de la décision prise par la Cour suprême de Guinée équatoriale. Dans la lecture du verdict, le juge annonce l’acquittement purement et simplement de tous les chefs d’accusation.
Le feuilleton Balthazar est désormais chose ancienne !
Selon la Cour suprême de la Guinée-equatoriale, « toutes les femmes impliquées dans ces vidéos étaient des adultes consentantes, et des tests médicaux ont confirmé qu’il n’avait pas transmis de maladies sexuellement transmissibles ». De quoi définitivement enterrer les velléités d’adultere ou de mauvaise intention de la part du Directeur général de l’Agence nationale d’investigations financières (Anif) suspendu.
Par ailleurs comme le rapporte notre confrère Voice of Congo, plusieurs hommes mariés, dont les épouses apparaissaient dans les vidéos, auraient collectivement exprimé leur gratitude envers Balthazar Ebang Engonga. Pour ces derniers, « ces vidéos leur ont permis de découvrir des aspects de la vie de couple qu’ils ignoraient. En conséquence, plusieurs d’entre eux ont choisi de divorcer ». Sapristi !
Malgré l’acquittement, Balthazar Ebang Engonga a exprimé son indignation face à la violation de sa vie privée. Dans une déclaration publique devenue virale, le désormais « blanchi » a annoncé son intention de poursuivre en justice les responsables de la diffusion de ces vidéos. Pour ce dernier, la souffrance qu’elles ont causée à sa famille, notamment à sa femme, est une atteinte à ses droits fondamentaux et un préjudice moral considérable.