Grand Libreville : le gouvernement signe un accord pour injecter 70 MW dans le réseau SEEG
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Face aux défis énergétiques que traverse le Grand Libreville, le gouvernement gabonais a signé, ce 15 février 2025, un protocole d’accord avec la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) et le groupe Karpowership (KPS). Ce partenariat vise l’achat de 70 mégawatts d’électricité, qui seront directement injectés dans le réseau de distribution de la SEEG, afin d’améliorer l’approvisionnement en énergie de la capitale et de ses environs.
Un accord stratégique pour renforcer la fourniture d’électricité. Dans un contexte où les coupures de courant restent une préoccupation majeure pour la population, cette initiative vient apporter une réponse immédiate aux besoins énergétiques. Selon le communiqué officiel, « cette signature marque une étape importante pour améliorer l’approvisionnement en électricité dans le Grand Libreville ».
Avec 70 MW supplémentaires, le gouvernement Ndong Sima III sous la houlette du président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, entend réduire la pression sur le réseau existant et garantir une meilleure stabilité de l’approvisionnement en électricité.
Un engagement gouvernemental pour moderniser les infrastructures
Cet accord s’inscrit dans la vision du Président de la Transition, qui ambitionne d’offrir un service électrique fiable, durable et accessible à tous. Le communiqué souligne en effet que « ce protocole constitue une réponse tangible et immédiate aux défis énergétiques auxquels le pays fait face ».
Par ailleurs, le gouvernement a tenu à saluer l’implication du Chef de l’État dans la réalisation de ce partenariat stratégique, qui fait partie d’un processus global d’amélioration des infrastructures et du bien-être des Gabonais.
Un premier pas vers une autonomie énergétique ?
Si cette initiative est une solution à court terme, des défis structurels demeurent. La modernisation du réseau, la diversification des sources d’énergie et l’optimisation de la gestion de la SEEG restent des priorités. Comme le rappelle le communiqué du gouvernement, « cette initiative stratégique vise à renforcer la fourniture d’énergie dans la capitale gabonaise et ses environs », une ambition qui devra s’accompagner d’investissements durables pour garantir une véritable autonomie énergétique au Gabon.
C’est bien de prendre ce genre d’initiative, face au problème d’énergie que subit notre pays. Mais à combien s’élève cet accord ? Et pour combien de temps ? Car, il est bon de souligner la nécessité pour notre pays d’atteindre une autosuffisance en énergie, que d’être toujours dépendant de particuliers et de gaspiller de l’argent qui peut servir à améliorer cette société.