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Gén. Brice Oligui Nguema :  « je ne vous vends pas du rêve »

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Le 1er mai dernier, en marge de la cérémonie de célébration de la fête du travail, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est adressé à un groupe de jeunes chômeurs qui s’étaient rassemblés pour exprimer leur désarroi. C’est en père de famille que le chef de la transition a indiqué qu’il ne laisserait personne au bord de la route. 

Évalué à 38% chez les jeunes, le chômage constitue sans aucun doute une épine sous le pied du Comité pour la transition et la restauration des institutions et le gouvernement Ndong Sima. Conscient de cet enjeu, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est prêté à un discours de vérité, en indiquant aux jeunes qu’il ne pouvait dans l’immédiat trouver 100 000 postes à la fonction publique. 

Régler la question du chômage progressivement 

C’est en substance ce qui ressort de l’échange entre le général Brice Clotaire Oligui Nguema et les chômeurs. En effet, devant le désarroi de ces jeunes compatriotes, le président de la transition s’est voulu clair « Je ne peux pas trouver 100 000 emplois au même moment », a-t-il indiqué tout en appelant les jeunes à patienter « nous pouvons commencer à prendre 400 ou 500, mais vous devrez attendre votre tour »

Si cette multiplication des sorties publiques des chômeurs pourrait aussi traduire une sorte de résignation, Brice Clotaire Oligui Nguema s’est là aussi voulu sincère « « Je ne vous vends pas du rêve, je vous dis ce qui est vrai, ce que je peux faire, je le fais », a-t-il martelé avant de poursuivre « Je ne peux pas trouver 100 000 emplois au même moment ». Concluant cet échange, le général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est toutefois voulu rassurant « Nous n’abandonnons personne »

Notons que la problématique du chômage dont hérite le CTRI est née à la suite de la décision du régime déchu de geler les recrutements dans la fonction publique. Une mesure qui a duré cinq bonnes années, sacrifiant au passage cinq générations de diplômés. A la suite de la levée de cette mesure par les nouvelles autorités, ce sont plus de 125 000 personnes qui se sont précipitées aux portes des différents services de l’Etat afin d’espérer obtenir une place dans la Fonction publique

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