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Gabon : tout sur la mort de « la blanche de Moabi »

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Notre article est le fruit d’une investigation menée par nos soins dont les résultats sont corroborés par les révélations faites par notre confrère Dépêches 241 sur la mort de la jeune tik-tokeuse. Loin d’un décès par asphyxie tel que ventilé sur la toile, Colette Kogou Mihindou âgée de 26 ans aurait subi une agression physique qui lui aurait laissé des hématomes avant d’être abandonnée à son lieu de travail puis transporté à SOS Médecins par des inconnus. Récit.

Quelque 48 heures après l’annonce du décès de Colette Kogou Mihindou alias « la blanche de Moabi », les langues commencent à se délier. La thèse d’une mort suite à une asphyxie semble peu à peu voler en éclat avec les récentes révélations faites par des sources proches de la famille de la défunte. Auxquelles se greffent le récit quasi identique de notre confrère Dépêches 241 dans un article intitulé « Gabon: les dessous de la mort trouble de la Blanche de Moabi ». Coïncidence ou simple ? GMT se propose d’en ressasser les faits selon les informations qui lui sont parvenues.

La piste de l’étouffement à définitivement oublier ?

Selon des chercheurs en psychologie sociale, les réseaux sont un espace virtuel où les émotions peuvent conduire à la notoriété mais également au pire. Dans le cas de Colette Kogou Mihindou, seulement âgée de 26 ans, ce serait peut-être sa simplicité mêlée à son envie de vivre qui lui aurait valu un ticket direct vers la morgue. Sapristi ! Puisque désireux de s’enquérir des circonstances réelles de cette perte humaine qui a suscité indignation et tristesse chez les internautes, Gabon Media Time (GMT) s’est rapproché des sources proches du dossier.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que « la blanche n’est pas morte des suites d’un incendie ». L’absence de brûlures suffirait selon nos sources à balayer d’un revers de la main ces allégations répandues sur la toile. Par contre, la thèse d’un assassinat germe peu à peu. Les autorités judiciaires seules sont capables de déterminer ce décès ainsi. Pourtant, selon Dépêches 241, la jeune dame aurait, avec l’un de ses frères, conduit leur neveu à l’hôpital Egypto sis entre les quartiers Beau séjour et Nyali. Alors que le patient était pris en charge, la Blanche de Moabi aurait reçu un appel d’un inconnu.

Un coup de fil de nuit à passer au peigne fin !

C’est en tout cas la piste la plus solide à l’heure où nous couchons ces lignes. Dans son article détaillé dans l’orientation de notre source, Dépêches 241 révèle que « alors que le patient reçoit tranquillement ses soins médicaux, Colette qui reçoit un coup de fil serait partie au quartier Awendjé en promettant à son frère de revenir le rejoindre à l’hôpital plus tard, afin de regagner le domicile familial ensemble ». Constatant le silence de sa sœur, ce dernier aurait tenté en vain de la joindre par voie téléphonique. Téléphone fermé.

Un fait inhabituel qui va déboucher sur l’annonce de son décès via Facebook. Saisies de l’affaire, les forces de police nationale (FPN) via leur branche scientifique auraient établi que « la dépouille de la jeune femme retrouvée à son lieu de travail, une lunetterie située au quartier Sotega dans le 2e arrondissement de Libreville, aurait été transportée à la Cinique SOS Médécins par trois individus pour l’heure non identifiés ». Pas de signe de brûlures mais des hématomes d’agression physique sur sa dépouille. Non sans manquer de souligner, sur la base des dépositions des propriétaires, que la défunte ne possédait pas les clés de la lunetterie. Comment serait-elle entrée ? Qui sont les 3 hommes ? Autant d’interrogations en suspens. 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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