Gabon: Séraphin Ndaot déplore une clochardisation du CND
Le mardi 17 mars dernier s’est ouvert à Libreville la première session ordinaire du Conseil national de la Démocratie (CND) conformément à l’article 13 du règlement intérieur de ladite institution. Occasion pour le président de l’institution Me Séraphin Ndaot-Rembogo de s’insurger contre le manque criant de moyens du CND rendant de ce fait inopérant son fonctionnement.
C’est un véritable coup de gueule qu’a tenu à pousser le président du CND, par ailleurs tête de file du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), lors de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire. En effet, profitant de son allocution de circonstance, Me Séraphin Ndaot-Rembogo est une fois de plus revenu sur le désoeuvrement dont souffrirait son institution
Ainsi, l’ancien maire de la commune de Port-Gentil a déploré la diminution de son budget rendant difficile son fonctionnement. « Depuis cinq ans, l’enveloppe budgétaire allouée au Conseil n’est plus en mesure de financer l’organisation d’une session. Nous ne cessons de le déplorer, à chaque séance d’ouverture de nos travaux, au point même que certains parlent de pleurnicherie du président du CND, comme s’il s’agissait d’une affaire personnelle », a-t-il indiqué.
Il faut dire que depuis sa création, le Conseil national de la Démocratie est perçu comme une coquille vide et ne remplirait pas son rôle pleinement du fait du manque de moyens financiers. Des difficultés qui semblent avoir été prises en compte par le gouvernement qui dans la Loi de finances 2021 a revu à la hausse l’enveloppe budgétaire de l’institution. Ainsi, le budget de cette dernière est arrêté à 495 millions de FCFA soit une hausse de 200 millions de FCFA par rapport à l’année dernière.
GMT TV