Gabon : plus de 40% de jeunes atteints de péniaphobie !

Au Gabon, la jeunesse est confrontée à une crise sans précédent, marquée par une pathologie sociale inquiétante : la péniaphobie, ou la peur viscérale de la précarité. Selon les dernières données de la Banque mondiale, le taux de chômage des jeunes dépasse les 40 %, plongeant une grande partie de cette population dans un désespoir profond. Pourtant, d’Omar Bongo à Brice Clotaire Oligui Nguema en passant par Ali Bongo Ondimba, les promesses pleuvent.
Diplômés ou non, beaucoup de jeunes gabonais craignent insidieusement de ne jamais échapper à la spirale de la pauvreté, faute d’emplois stables. Cette situation critique les pousse vers des chemins peu ou pas recommandables. Si les uns s’accrochent à des petits boulots précaires, les autres, dans une quête désespérée de survie, sombrent dans des activités illicites, tandis que les cas de suicide, bien que moins médiatisés, sont en hausse.
Diplômés et qualifiés au chômage : est-ce que C’Bon ?
Ce tableau sombre susévoquéreflète un sentiment d’abandon et une perte de confiance en l’avenir. Le président Brice Clotaire Oligui Nguema, récemment élu avec brio grâce à une motivation unique des jeunes, se trouve face à un défi majeur. Les belles promesses électorales ne suffisent plus : la jeunesse gabonaise attend des actes concrets. Des solutions urgentes et adaptées sont nécessaires pour redonner espoir à cette génération en détresse.
Parmi les pistes envisagées, la création d’emplois durables, le soutien à l’entrepreneuriat et l’accès à une formation professionnelle ciblée pourraient inverser la tendance. Le Gabon, riche en ressources naturelles, ne peut se permettre de laisser sa jeunesse sombrer. L’avenir du pays dépend de la capacité du gouvernement à répondre à cette crise avec détermination. Sans mesures immédiates, la péniaphobie risque de devenir un mal endémique. Toute chose de nature à menacer la stabilité sociale et économique du Gabon.
GMT TV