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Gabon: perdiem et cotisation au coeur d’une guerre au PDS entre Louis Ingongui et Séraphin Ndaot

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C’est à une véritable passe d’armes que se livrent ces derniers jours l’ancien secrétaire général du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) Louis Ingongui et le président de cette formation politique Séraphin Ndaot. Au cœur de cette guéguerre entre anciens compagnons, une affaire de per diem qui n’aurait pas été versé au premier cité et la volonté du parti d’exclure ce dernier pour des manquements graves à la discipline. 

En effet, après 8 années passées au sein du Parti pour le développement et la solidarité sociale Louis Ingongui a annoncé le 1er octobre dernier sa démission du poste de Secrétaire général de ladite formation politique et de ses fonctions de Directeur de cabinet du président du Conseil national de la démocratie (CND). Une décision dit-il pour préserver sa dignité. 

Il faut dire que lors de sa déclaration, le désormais ancien membre du PDS avait pointé du doigt le manque de respect dont il faisait l’objet de la part du président du parti Séraphin Ndaot. « Il y a eu un manque de respect vis-à-vis de ma personne. Le président du parti ne m’a pas respecté. Je n’étais pas disposé à quitter le parti mais au regard des conditions qui m’étaient réservées, je me suis vu obligé de me retirer. », a-t-il martelé. 

Une décision qui pour l’actuel président du CND ne surprend pas au vu des antécédents du démissionnaire. Contrairement aux arguments avancés, Séraphin Ndaot estime que cette démission était prévisible car l’ancien secrétaire général voulait prendre les devants pour éviter les sanctions prévues à son encontre. Au nombre des griefs faits à Louis Ingongui  « des propos indignes lors d’une affaire de perdiems pour une commission mise en place par le président du parti où il a vociféré publiquement ». 

Concernant ses fonctions de directeur de cabinet, le président du CND relate qu’alors que son ancien collaborateur avait entrepris des démarches pour le règlement de cinq ans d’arriérés de salaire et que celle-ci était sur le point d’aboutir,  Louis Ingongui a « préféré partir pour ne pas avoir à se soumettre aux dispositions du parti qui exigent des cadres le paiement des cotisations ».

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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