Derniers articlesJUSTICE

Gabon: Olivier N’zahou victime d’attaque mystique?

Ecouter l'article

C’est l’effroyable ressenti au sein de la famille et des proches de l’ancien procureur de la République de Libreville Olivier N’zahou. Et pour cause, selon des informations relayées par le site Gabonreview le magistrat aurait fait la découverte de deux statuettes avec son nom gravé sur l’une d’elles, à quelques encablures de son bureau de fonction à Franceville où il exerce dorénavant en qualité d’avocat général à la Cour d’appel judiciaire de ladite commune.

Qui en veut à Olivier N’zahou? Serait-il en danger de mort? Est-il l’objet d’une cabale mystico-ésoterique ? Autant de questions qui continuent de tarauder les esprits au sein de la famille de l’ancien procureur de la République de Libreville. Sinon, comment expliquer la présence de deux statuettes soigneusement déposées dans son milieu professionnel et sur lesquelles son nom auraient été inscrits?

Des zones d’ombre qui ont conduit l’avocat général à la Cour d’appel judiciaire de Franceville à rendre publique son anxiété. « Après les excréments et la tortue avec une patte coupée, c’est maintenant au niveau de ma représentation en statuette », a-t-il dénoncé via son compte Facebook. Des révélation reprise par notre confrère qui pourrait selon son entourage être le fruit d’une jalousie acerbe à l’encontre du magistrat de la part de ses collègues.

Ce à quoi, Olivier N’zahou répond implicitement. Toutefois, en fin connaisseur du droit, il s’abstient d’invectiver nommément ceux qui pourraient lui en vouloir. « Je vous rappelle, chers collègues, que vous n’êtes pas Dieu, d’une part et, nous sommes tous de passage sur terre, d’autre part. (…) Que je ne suis pas un obstacle pour votre ascension dans la Magistrature. C’est indigne pour des Magistrats d’utiliser des pratiques d’un autre âge », a-t-il prévenu.

Seulement, les allégations de l’ancien procureur de la République près le Tribunal de Libreville ne sauraient conduire à des poursuites. Et ce, d’autant plus que le droit Gabonais commande aux requérants d’avoir la preuve matérielle des dénonciations à l’encontre d’un présumé auteur de trouble de quelconque nature. Or, dans le cas d’espèce, il faudrait retrouver la trace de celui ou celle qui aurait déposé ces fétiches. Notons quand même que le Code pénal prévoit une peine allant jusqu’à 10 ans et une amende de 5 millions à l’encontre des auteurs de pratiques de charlatanisme.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page