Gabon : Mouity Nzamba apporte son soutien aux SNEC-ENS sur la fin de la Co-tutelle
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La crise qui secoue l’Ecole normale supérieure (ENS) depuis quelques mois déjà continue de susciter des réactions. De passage dans les locaux de Gabon Media Time le 7 février dernier, Benoît Joseph Mouity Nzamba, ancien enseignant au sein de ce prestigieux établissement a tenu à donner son regard sur l’épineuse question de la double tutelle.
C’est une question qui divise dans le milieu enseignant. En effet, en partie à l’origine du bras de fer qui oppose le Syndicat national des enseignants chercheurs, section Ecole normale supérieure (SNEC-ENS) et la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, la question de la double tutelle de l’ENS n’a pas laissé insensible Benoit Mouity Nzamba, qui a apporté son total soutien aux syndicalistes.
La double tutelle, une lourdeur inutile, selon Mouity Nzamba
« Si on demandait mon avis d’expert, je dirais que la double tutelle est une lourdeur inutile », a déclaré l’expert des questions de l’Éducation. En effet, pour l’ancien enseignant de philosophie, cette configuration conduit l’un ou l’autre des ministres (Education nationale et Enseignement supérieur) à vouloir « tirer la couverture de son côté, comme nous le voyons aujourd’hui », a-t-il relevé, soulignant au passage son indéfectible soutien aux syndicalistes du SNEC. « Je soutiens le SNEC dans sa position qui est de dire que l’ENS est un établissement d’enseignement supérieur, la tutelle doit être celle de l’enseignement supérieur », a martelé Benoit Joseph Mouity Nzamba.
Rappelons que dans l’optique d’apporter des solutions à cette crise qui paralyse les activités au sein de l’Ecole normale supérieure, la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, le Professeur Marcelle Ibinga Itsitsa a pris langue avec les syndicats dès le 21 janvier. Si elle a dit connaître la situation puisqu’étant du milieu, la patronne de l’Enseignement supérieur avait toutefois invité les syndicats à lui accorder un peu de temps, afin qu’elle s’imprègne davantage du dossier.
GMT TV