Gabon : les malvoyants déplorent l’indifférence dans la société
La malvoyance reste un sujet très préoccupant dans notre société en raison de l’absence des mesures permettant de faciliter l’intégration sociale des personnes aveugles. D’ailleurs, à profitant de la journée internationale des droits de l’Homme célébrée en différée sous le thème « Nos droits, notre avenir maintenant » , au siège de l’association des personnes malvoyantes dans le 6ème arrondissement de Libreville, ces derniers ont lancé un cri de détresse, tout en déplorant leur situation dans la société, rapporte L’Union dans sa parution du 31 décembre 2024.
En 2023, ce sont 45000 malvoyants qui étaient confrontés à l’isolement social au Gabon. Et ce, du fait que ces derniers sont encore considérés comme lourdement handicapés. Allant jusqu’à subir la marginalisation et l’abandon. Cette problématique de l’heure a fait l’objet des discussions lors d’une récente rencontre à leur siège sis à Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville. Laquelle rencontre était présidée par la Coordinatrice générale du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale (REDHAC), Jeanne Clarisse Dilaba.
Vers une meilleure prise en compte des malvoyants au Gabon ?
Si certains ont du mal à se déplacer, d’autres par contre sont privés de toutes les commodités. Aucun dispositif de facilitation pour l’accès à l’eau potable, aux vespasiennes. Un cocktail de maux qui minent le quotidien des aveugles dans notre pays. Si les plus hautes autorités publiques prônent pour l’inclusion sociale de toutes les couches sociales, la réalité est que ces beaux discours ne sont pas mis en application. C’est le constat fait par la Coordinatrice générale du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale (REDHAC), Jeanne Clarisse Dilaba.
Cette dernière n’a pas manqué de marteler que les personnes malvoyantes disposent d’un potentiel bénéfique pour notre pays. Puisqu’au sein de leur association on compte entre autres des fonctionnaires, des filles-mères, des élèves, des étudiants voire des séniors. Malheureusement leurs réalités accablantes perdurent. Las de subir cette indifférence, les déficients visuels réunis au sein de cette association ont émis un énième cri de détresse afin de trouver des solutions pérennes à leurs situations.
Le but étant de travailler à mettre en place des cadres propices pour un avenir meilleur. Rappelons que lors de la Cérémonie de restitution du rapport final des personnes vivant avec un handicap sur le territoire national, le premier ministre de transition Raymond Ndong Sima encourageait la prise en compte des personnes vivants avec un handicap dans la reconstruction du pays qui sous fait sous le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
