Gabon : Les financements de l’AFD estimés à 344 milliards de FCFA en 2024

En 2024, le Gabon s’est distingué en tant que premier bénéficiaire des financements de l’Agence française de développement (AFD) dans la sous région d’Afrique centrale, avec un montant prévisionnel de 344,4 milliards de FCFA. Un montant qui représente près de 20 % de l’enveloppe régionale totale attribuée par l’AFD.

Les investissements de l’AFD sont principalement ciblés vers le développement des infrastructures, avec un accent particulier sur la modernisation du Transgabonais, une ligne ferroviaire jugée stratégique pour le pays. Ce projet ambitieux mobilise à lui seul environ 113,5 milliards de FCFA de la part de l’AFD, auxquels s’ajoutent près de 29,3 milliards de FCFA via Proparco, sa filiale dédiée au secteur privé.

La coopération entre le Gabon et l’AFD se distingue par une relance à 85,5 % sur des prêts souverains, illustrant ainsi la confiance persistante de l’agence française dans la solidité économique du pays.

Plus de 130 milliards de FCFA investis au Gabon par l’AFD

Entre 2020 et 2024, l’AFD a consolidé son engagement en investissant près de 132,7 milliards de FCFA au Gabon, dont près de 103,4 milliards de FCFA ont déjà été décaissés. Ces efforts témoignent d’une volonté claire de promouvoir le développement durable et moderne du Gabon à travers des projets structurants. 

Pour rappel, l’AFD contribue depuis 15 ans à améliorer l’accès des populations gabonaises à une offre d’éducation et de santé de qualité. En matière d’éducation, l’AFD est impliquée depuis 2016 dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement au bénéfice de 18 000 élèves du premier et du second cycle via le Projet d’investissement dans le secteur éducatif gabonais (PISE), qui a permis à ce jour la construction ainsi que la réhabilitation de 15 établissements de proximité dans le grand Libreville. Côté santé, le Projet d’appui au secteur de la santé (PASS 1 et 2) a permis en 15 ans la remise à niveau de 19 structures de santé, en se concentrant sur les provinces disposant des indicateurs de santé les plus faibles