Gabon : l’écrivain Evariste Amédé propose de revenir au parti unique !
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Dans son ouvrage « L’ange du Gabon, la nouvelle espérance », l’écrivain Evariste Amédé Ngwenyem propose une réflexion audacieuse sur l’avenir politique du Gabon. L’auteur analyse les dysfonctionnements du multipartisme, qu’il qualifie de « plaie » pour l’Afrique et invite le Général Oligui Nguema, président de la transition, à envisager un retour au parti unique.
« Critiquer sans proposer est une crise d’humeur » aimait à répéter Confucius. Un postulat imbibé de sagesse dont s’est imprégné Evariste Amédé Ngwenyem dans sa récente parution littéraire intitulée « L’ange du Gabon, la nouvelle espérance ». Cet autodidacte originaire du Cameroun qui a trouvé refuge au Gabon, a pu au bout de 17 ans années, comprendre l’écosystème politique de notre pays. Dans son œuvre il en ressort les faiblesses et propose des palliatifs.
Le Gén. Oligui Nguema invité à revenir au parti unique !
Selon Evariste Amédé Ngwenyem, le multipartisme, introduit en 1990, a engendré chaos et corruption, détournant les ressources du développement au profit de luttes politiques stériles. « Le Gabon compte plus de deux cents partis politiques qui ne servent à rien », déplore-t-il, soulignant que cette fragmentation de l’opinion publique a affaibli le pays.
Aussi, l’écrivain prend en exemple la Chine, où un seul parti dirige efficacement une population de 1,4 milliard d’habitants. Non sans rappeller que les grands projets gabonais, comme le Transgabonais, ont été réalisés sous le régime du parti unique. Evariste Amédé Ngwenyem propose dès lors la création d’un parti unique, le Parti Pour l’Évolution du Gabon (PPEG).
Une plateforme politique où les décisions seraient prises collectivement. Pour en être membre, il faudrait justifier d’un projet de société, d’une entreprise employant des Gabonais ou d’une contribution au rayonnement du pays. Les candidats à la présidence seraient sélectionnés en interne avant d’être soumis au vote populaire. À l’aube de la présidentielle, difficile de croire que cette idée germe au sein du CTRI.
GMT TV