Gabon : le gouvernement en discussions pour le redémarrage de la filière bovine
Assurer la sécurité alimentaire du pays à l’horizon 2027. C’est l’ambition du président de la Transition, le Gén. Brice Clotaire Oligui Nguema. Une vision qui passe par la relance de la filière porcine. C’est dans ce cadre que le ministre de l’Agriculture, Jonathan Ignoumba, dans un entretien accordé au confrère l’Union, a annoncé que des négociations sont en cours avec des investisseurs étrangers, en vue d’une relance de l’activité au sein de certains Ranchs aujourd’hui à l’arrêt.
Le secteur agricole gabonais demeure à ce jour sous-exploité, et ce en dépit du potentiel en termes d’espace. Une situation qui entretient une forte dépendance du pays vis-à-vis des produits étrangers, et pour laquelle le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a instruit son ministre de l’Agriculture, de l’elevage et de la pêche, Jonathan Ignoumba, d’oeuvrer à trouver des partenaires en vue d’une reprise de 4 Ranchs.
Vers une reprise des activités des Ranchs de Lékabi, Franceville, Ndende et Ngounié
Si au cours de l’entretien Jonathan Ignoumba a assuré que le Ranch Nyanga, dont la superficie exploitable est estimée à 90 milles hectares, avec une capacité pleine de 30 milles bovins, a fait l’objet d’une reprise en 2022 par le projet « Grand Mayumba », il n’en est pas de même pour les Ranchs de Lekabi, de Franceville, de Ndendé et de Ngounié. En effet, selon le membre du gouvernement, l’Etat serait encore à la recherche de partenaires.
Toutefois, Jonathan Ignoumba s’est voulu rassurant concernant ce dossier « Je tiens à précisé que le gouvernement de la Transition, sous les hautes instructions du président de la République (…), est actuellement en discussion avec des opérateurs extérieurs en vue de la relance de l’activité de production bovine dans lesdits Ranchs », a martelé le ministre de l’Agriculture. Notons que les Ranchs de Lekabi et de Ngounié représentent environ 65 milles hectares et 45 milles hectares.
GMT TV