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Gabon : l’ancien ministre Elvis Ossindji pour un gouvernement de 15 membres

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Alors que des discussions autour d’un éventuel remaniement ministériel au Gabon prennent de l’ampleur, Elvis Ossindji, ancien ministre et analyste politique, a présenté une proposition audacieuse. Il plaide pour un gouvernement resserré, réduit à 15 ministres, afin de moderniser l’appareil d’État et optimiser la gestion des ressources publiques, rapporte notre confrère Gabonreview.

Une réduction pour plus d’efficacité. Le 30 décembre 2024, Elvis Ossindji a suggéré une réforme profonde de la structure gouvernementale, préconisant une réduction significative du nombre de ministres. Selon lui, « un gouvernement élargi alourdit les dépenses publiques et reflète davantage des équilibres politiques que des nécessités d’efficacité ». Il propose ainsi de recentrer les priorités nationales tout en adaptant la gouvernance aux défis économiques actuels, tels qu’un endettement croissant et une baisse de la note souveraine.

Une nouvelle architecture gouvernementale

Dans sa vision, Elvis Ossindji propose la création de 15 ministères, regroupant plusieurs portefeuilles stratégiques pour une meilleure coordination. Quatre ministères d’État joueraient un rôle central : Éducation, recherche et innovation : englobant l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche; Santé et affaires sociales : réunissant la santé publique et la protection sociale; Affaires étrangères et coopération internationale : en charge de la diplomatie et des relations avec les Gabonais de l’étranger; Justice et réformes institutionnelles : garantissant la modernisation de l’appareil judiciaire.

Ces ministères seraient complétés par des portefeuilles sectoriels, notamment pour les infrastructures, les ressources naturelles, l’agriculture et la transformation numérique. Chaque ministère bénéficierait d’une feuille de route précise et accessible au public, avec un suivi semestriel obligatoire.

Vers une gouvernance participative

Pour garantir la réussite de cette réforme, Elvis Ossindji insiste sur l’importance de la transparence et du contrôle démocratique. « Les parlementaires pourraient interpeller les ministres pour évaluer les progrès réalisés, renforçant ainsi la confiance des citoyens envers leurs institutions », a-t-il affirmé. Cette proposition s’inscrit dans une logique de rupture avec les pratiques anciennes, visant à renforcer l’efficacité et la crédibilité de l’action gouvernementale.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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