Gabon : lancement du Projet d’appui à l’éducation à l’environnement au primaire

Soucieux de sensibiliser les jeunes générations sur les enjeux écologiques et d’intégrer l’éducation environnementale dans les programmes scolaires, le ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Instruction civique et de la Formation professionnelle, Camélia Ntoutoume Leclercq a procédé ce 30 juin 2025 au lancement du Projet d’Appui à l’Éducation à l’Environnement dans les Écoles Primaires Gabonaises (PAEEG). Et ce en présence du ministre des Eaux et forêts chargé du conflit Homme-faune, le Général de brigade Maurice Ntossui Allogo. 

Le Projet d’Appui à l’Éducation à l’Environnement dans les Écoles Primaires Gabonaises (PAEEG) a pour objectif général de renforcer l’éducation à l’environnement auprès des enseignants et élèves gabonais. Ainsi, cet ambitieux projet concerne la réhabilitation et la mise en conformité de six écoles publiques conventionnées (EPC) pouvant accueillir au total 2 350 élèves et 95 salles de classe. En intégrant cette thématique dans le système éducatif du premier degré, le projet aspire à former une classe de futurs citoyens plus sensibles aux défis du changement climatique et à la biodiversité. 

L’Education nationale engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique

Le ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, intégrer l’éducation environnementale au sein des programmes scolaires est une initiative à double enjeu.  « C’est ici de rappeler les deux enjeux stratégiques du Projet PAEEG  entend contribuer à remédier à la faible intégration des enjeux de prima et de développement durable dans le secteur éducatif gabonais  »  a déclaré le membre du gouvernement indiquant que cette faiblesse se justifie par une insuffisance de sensibilisation des enseignants et des élèves gabonais dans la lutte contre le réchauffement climatique. 

Pour le ministre des Eaux et forêts reconnaissant l’importance de ce projet à réaffirmer l’engagement de son ministère pour sa matérialisation. « Il faut mettre l’accent sur la formation du capital humain car on a un capital naturel, c’est la forêt. Il faut conscientiser, éduquer les citoyens gabonais à respecter l’environnement et à la conserver parce que la forêt à un enjeu vital » a martelé le Général de brigade Maurice Ntossui Allogo. C’est donc une avancée significative vers un avenir durable pour le pays avec une génération prête à préserver la biodiversité.