Gabon : l’Agasa détruit plus de 12 tonnes de riz impropre à la consommation
Dans un effort pour garantir la sécurité alimentaire au Gabon, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) a récemment saisi et détruit 12,725 tonnes de riz parfumé au jasmin dans la province de l’Ogooué-Maritime. Cette opération, annoncée le 22 novembre 2024, témoigne de l’engagement de l’Agence à protéger les consommateurs des risques liés à des produits alimentaires de qualité douteuse.
Les contrôles effectués par la délégation provinciale de l’Agasa ont révélé que ce riz présentait des défauts organoleptiques et microbiologiques graves, notamment une texture pâteuse et la présence de moisissures. Selon l’Agence, ces altérations résultaient des conditions inadéquates de transport maritime. Une fois les non-conformités constatées, la destruction du riz a été effectuée pour prévenir tout risque pour la santé publique.
Cette action s’inscrit dans une démarche de lutte contre la commercialisation de produits impropres à la consommation, une priorité pour l’Agasa. « La santé des consommateurs est une priorité absolue et aucun compromis ne sera toléré », a rappelé l’Agence, tout en mettant en garde les acteurs économiques contre de telles pratiques.
Un rôle clé dans la protection des consommateurs
L’Agasa est investie d’une mission régalienne : prévenir, détecter et gérer les risques sanitaires liés aux aliments. Elle s’assure que les produits commercialisés sur le territoire soient conformes aux normes de sécurité et de salubrité. Son rôle ne se limite pas à la répression ; elle sensibilise également les consommateurs et les opérateurs économiques sur l’importance de respecter les standards de qualité.
Cette opération illustre une problématique récurrente au Gabon : les défis liés au transport et à la conservation des denrées alimentaires. L’Agasa appelle donc les consommateurs à faire preuve de vigilance et à signaler toute anomalie constatée sur des produits alimentaires.
En intervenant de manière proactive, l’Agence renforce son statut de gardienne de la sécurité alimentaire. Toutefois, cette action met en lumière la nécessité d’améliorer les infrastructures logistiques et les pratiques commerciales pour garantir la qualité des produits destinés au marché gabonais.