Gabon : Jean Fidèle Otandault se révèle à travers son œuvre autobiographique « L’encre du courage »

Le mardi 22 octobre 2024, Jean Fidèle Otandault, ancien ministre d’État et député du 2ᵉ arrondissement de la commune de Port-Gentil, a officiellement dévoilé son premier ouvrage autobiographique intitulé L’encre du courage, de la page blanche au destin politique. Cet ouvrage, rédigé dans un style simple et accessible, se veut une véritable invitation à la jeunesse gabonaise à croire en elle-même, à rêver grand et à persévérer malgré les difficultés. À travers ce récit personnel, Otandault aspire à transmettre un message d’espoir et de motivation à toute une génération.

Présenté au public lors d’une cérémonie officielle, L’encre du courage a reçu l’éloge de nombreux observateurs, notamment du critique littéraire Dr. Rodrigue Ndong, qui a souligné la simplicité et la clarté du style adopté par l’auteur. Avec un récit direct et sans détours, Jean Fidèle Otandault a choisi de raconter sa vie, ses défis et les moments clés de son ascension vers les plus hautes fonctions du pays. Selon le Dr. Ndong, le mot « courage », omniprésent tout au long des 123 pages de l’ouvrage, constitue le fil conducteur de cette autobiographie.

Le livre est structuré en sept parties, chacune d’entre elles retraçant un aspect spécifique de la vie de Jean Fidèle Otandault, depuis son enfance modeste à Port-Gentil, surnommée la “ville du sable”, jusqu’à sa carrière administrative et politique. L’auteur revient notamment sur son enfance difficile. Élevée par sa grand-mère dans le quartier de Grand Village, où il se forge une volonté de réussir après avoir assisté au licenciement de sa mère. À l’âge de 7 ans, il fait la promesse à sa mère de devenir comptable, une promesse qu’il finit par tenir après des années d’efforts et de sacrifices.

Un parcours hors du commun

« Un livre est un outil de liberté ». Cette citation du critique littéraire Jean Guéhenno sied parfaitement à l’état d’esprit adopté par l’ancien ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics. À travers L’encre du courage, Jean Fidèle Otandault révèle également des aspects méconnus de sa jeunesse, notamment son parcours scolaire entre le Bénin (ancien Dahomey), où il a été envoyé pour ses études sous la tutelle de son oncle, et la France où il s’est distingué comme l’un des premiers experts-comptables gabonais à ouvrir un cabinet d’expertise comptable. 

C’est d’ailleurs ce parcours hors du commun qui le mène à une rencontre décisive en 2009 avec Ali Bongo Ondimba, alors président élu du Gabon. Cette rencontre, suivie d’une autre en 2010, marquera le début de son ascension dans la sphère publique, d’abord en tant que Directeur général du contrôle financier (DGCF), puis de Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques (DGCRCP) et enfin de directeur général du Budget et des Finances publiques (DGBFiP). Sur le plan politique, il a occupé les fonctions de ministre d’État en charge du Budget et des Comptes publics, notamment, avant d’être élu député du 2ème arrondissement de Port-Gentil, réputé fief de l’opposition, sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba.

L’espoir fait vivre et le travail rend tout possible 

Outre son parcours professionnel, Jean Fidèle Otandault livre des réflexions personnelles sur la nature de l’ambition, la résilience et l’importance de l’éducation. Il insiste notamment sur le fait que rien n’aurait été possible sans la discipline et le travail acharné. À travers ce récit de vie, l’auteur s’adresse particulièrement aux jeunes Gabonais, notamment ceux issus de milieux modestes, les incitant à croire en leur potentiel malgré les difficultés. « L’espoir fait vivre et le travail rend tout possible », déclare l’ancien membre du gouvernement dans l’ouvrage, tout en adressant un message spécifique aux enfants de Port-Gentil, les encourageant à aspirer à des carrières ambitieuses.

Un témoignage honnête et inspirant

Cet ouvrage se distingue également par son honnêteté. Jean Fidèle Otandault ne cherche pas à embellir son parcours, mais expose les épreuves qui ont jalonné sa vie, notamment son enfance marquée par l’incertitude, ses études dans des conditions parfois difficiles et son engagement sans relâche pour atteindre ses objectifs. « On peut être issu d’une famille modeste, gravir les plus hautes marches et côtoyer les sommets », leur a-t-il indiqué. Il s’agit d’un témoignage de courage et de persévérance, valeurs qu’il souhaite transmettre à la nouvelle génération.

Loin d’être simplement un livre sur la politique ou la gestion publique, L’encre du courage est avant tout un ouvrage profondément humain, racontant l’histoire d’un homme qui, grâce à son travail et à sa détermination, a réussi à transformer son destin. Il rappelle que la réussite n’est pas l’apanage des privilégiés, mais qu’elle est accessible à tous ceux qui osent rêver, s’investir et travailler avec acharnement.

Un hommage à la presse et un projet littéraire initial réorienté

En plus de partager son parcours, Jean Fidèle Otandault a profité de la séance de dédicaces pour rendre hommage à la presse, qu’il considère comme un acteur clé dans la construction de son histoire. Il souligne que le travail des médias a joué un rôle important pour l’aider à reconstruire certains éléments de son passé et à partager son expérience avec le public. Bien que son intention initiale était d’écrire un ouvrage technique sur les finances et la comptabilité, il a fini par prendre une nouvelle direction avec cette autobiographie inspirante, un choix motivé par son éditeur et sa volonté de partager une part de lui-même.

Prochaine étape à Port-Gentil, la “ville du sable” ! 

Dans les semaines à venir, une série de présentations publiques du livre est prévue, notamment à Port-Gentil, la ville qui a vu naître l’auteur et qui occupe une place centrale dans son récit. L’encre du courage est ainsi non seulement une œuvre littéraire, mais aussi un hommage à la résilience et à la détermination de ceux qui, à l’instar de Jean Fidèle Otandault, ont su transformer leur rêve en réalité.