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Gabon: faute de trésorerie, l’ANBG invite les étudiants boursiers à la patience

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Le retard observé sur le paiement des bourses des étudiants a constitué l’objet d’une réunion, ce lundi 31 janvier 2022, entre les responsables des mutuelles des établissements publics et privés d’enseignement supérieur et l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Consciente de la difficulté à laquelle font face les étudiants face au non-respect du délais de virement bancaire, la structure dirigée Sandra Flore Mambari Pinze a invité les étudiants à s’armer de patience. 

L’agence nationale des bourses du Gabon a connu un retard dans le virement des bourses d’études. Perçues le 10 de chaque mois dans le cours normal des choses, les allocations du mois de décembre dernier n’ont toujours pas été virées dans les comptes des étudiants. Un retard apparent, auquel a tenu à réagir l’ANBG, ce lundi, lors d’une rencontre avec les représentants des mutuelles des établissements publics et privés d’enseignement supérieur. 

Pascal Blaise Obi, directeur général adjoint de l’ANBG, aurait fait savoir, selon un récit du confrère L’Union, que le retard dans le paiement des bourses d’études n’est pas vraiment imputable à l’ANBG qui ne dispose pas de fonds mobilisés dans sa trésorerie. « Chaque mois nous faisons une demande d’approvisionnement au Trésor qui débloque les fonds selon la disponibilité de la liquidité. Et en ce moment, il y a des tensions de trésorerie. Nous n’avons pas encore été approvisionnés pour régler le mois de janvier », a-t-il expliqué aux représentants des mutuelles. Et d’ajouter « soyez patients, la situation se régularisera rapidement et les services du Trésor s’y attellent ». 
Patience.

C’est le mot d’ordre émis par l’ANBG aux représentants des étudiants, qui n’ont pas très bien accueilli cette information, même s’ ils promettent de s’y conformer. « Nous sommes un peu restés sur notre faim parce que nous nous attendions à ce qu’on nous donne des éléments de réponse susceptibles de  pouvoir porter une certaine accalmie (…) On a demandé quelle était la marge que le Trésor a laissé à l’ANBG pour qu’on sache au moins à quelle période l’argent pourrait arriver dans les comptes des étudiants, on nous a fait savoir qu’il n’y avait pas de marge. Tout ce qu’on peut faire c’est simplement de patienter », a fait savoir un des responsables des mutuelles des établissements publics et privés d’enseignement supérieur contacté par Gabon Media Time.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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