Gabon : Bilie-By-Nze exige le retour d’Hervé Patrick Opiangah dans sa famille

Alors que l’affaire Hervé Patrick Opiangah continue de s’enliser dans un procès sans fondement, alimenté par des manœuvres politiques manifestes, une voix forte s’est élevée pour dénoncer cette injustice criante. Alain Claude Bilie-By-Nze, candidat à l’élection présidentielle du 12 avril 2025, a, lors de la validation de sa candidature, exigé la fin des poursuites contre l’homme d’affaires et son retour immédiat au Gabon.
Un État de droit bafoué, un homme diabolisé. Dans un discours sans détour, Alain Claude Bilie-By-Nze a inscrit son combat dans le strict respect des valeurs d’un État de droit, dénonçant une parodie judiciaire qui a contraint Hervé Patrick Opiangah à l’exil pour sauver sa vie.
« Dans le respect de l’État de droit, j’affirme en toute responsabilité que M. Hervé Patrick Opiangah doit retrouver sa famille, car il a été diabolisé et les charges fabriquées contre lui n’ont aucun fondement juridique. Il faut le libérer, il faut qu’il rentre, il faut qu’il retrouve les siens en toute sécurité », a-t-il déclaré.
Ces propos, qui sonnent comme un désaveu de la justice gabonaise, mettent en lumière l’incohérence d’un dossier dépourvu de plaignant, sans preuve matérielle et entaché de mensonges publics du parquet.
Un appareil judiciaire en perte de crédibilité
Malgré les évidences accablantes, le corps judiciaire reste muet, refusant obstinément de prononcer un non-lieu qui s’impose pourtant comme la seule issue légale et logique. « Le maintien des poursuites dans une procédure viciée dès le départ par les déclarations mensongères du procureur de la République prouve que cette affaire n’est qu’une tentative d’assassinat politique », explique un analyste politique.
Hervé Patrick Opiangah, qui fut un des premiers soutiens du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), semble aujourd’hui payé en monnaie de singe pour sa loyauté passée. Un règlement de comptes politique, orchestré pour l’éloigner du paysage national et, par extension, faire disparaître une voix qui en sait peut-être un peu trop.
Une justice sous influence, un pays qui sacrifie ses enfants
Loin d’être un simple cas individuel, l’affaire Opiangah met à nu l’emprise du politique sur l’appareil judiciaire, reléguant les principes d’équité et de justice aux oubliettes. Pendant que des milliers d’employés de la Holding HPO sombrent dans la précarité à cause de cette cabale judiciaire, le pouvoir en place continue d’ignorer l’évidence. « La démonstration du machiavélisme est totale : sacrifier des milliers de familles pour éliminer un adversaire politique, voilà où en est notre pays », commente un observateur.
L’appel d’Alain Claude Bilie-By-Nze trouvera-t-il écho ? Ou l’appareil judiciaire poursuivra-t-il cette dérive inquiétante, symbole d’un État qui peine encore à faire respecter la justice et l’équité ? Les jours à venir seront déterminants.
GMT TV