Derniers articlesECONOMIE

Gabon : 1000 emplois directs créés dans l’économie verte en 2023

Lire cet article

En 2023, grâce à l’appui du Fonds des Nations Unies pour les objectifs de développement durable (ODD), plus de 1000 emplois directs et 300 emplois indirects ont été créés en faveur des populations vulnérables dans la seule province du Woleu-Ntem, pilier de la production forestière et agricole. Autour du projet de « renforcement de la productivité et de la résilience des femmes et des jeunes », la région a su profiter de la volonté commune des autorités gabonaises et onusiennes, de promouvoir la production alimentaire, la diversification économique locale et l’inclusion.

Pas de pauvreté, faim zéro, travail décent et croissance économique, réduction des inégalités, villes et communautés durables, consommation et production responsable. Tels sont les principaux objectifs poursuivis à travers le projet de « renforcement de la productivité et de la résilience des femmes et des jeunes ». Lancée en 2022, essentiellement dans le Woleu-Ntem, cette initiative a permis la création de plus de 1000 emplois directs et 300 emplois indirects, en faveur des populations vulnérables.

En effet, avec pour objectifs de promouvoir la production alimentaire, la diversification économique locale et l’inclusion, ce projet lancé au lendemain de la crise engendrée par la pandémie de COVID-19 avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour les objectifs de développement durable (ODD), « a généré un élan positif en apportant un soutien multiforme aux acteurs des filières agropastorales » comme l’a souligné l’organisation des nations unies dans son rapport sur le sujet. 

La FAO renforce son impact et montre la voie

Opérationnalisé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), ce programme a donc été un véritable catalyseur pour l’accélération de l’atteinte de divers Objectifs de Développement Durable. Une réussite qui témoigne de l’impact potentiel que pourrait avoir de véritables politiques publiques structurantes autour du secteur agricole. 


En quête de diversification économique et à la recherche de mécanismes d’inclusion financière, l’exécutif gabonais qui peine à mettre en place une véritable politique agricole, pourtant nécessaire et cruciale pour le développement de notre pays, pourrait donc s’appuyer sur cette expérience, la renforcer et la nationaliser. Étant entendu que chaque province du « dernier jardin d’eden », a le potentiel agricole pour offrir à la population ce dont elle a besoin.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page