A La UneDerniers articlesSOCIETE

Gabon : 1 800 enseignants mis à disposition dans l’Education nationale dès 2025

Ecouter l'article

Au cours de son passage sur la chaîne télévisée Gabon 1ère le dimanche 24 janvier 2024, le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq a indiqué que 1800 enseignants sortiront de formation à partir de 2025. Toute chose qui devrait permettre de combler le déficit criant en enseignants au plan national.

Le déficit en enseignants est une réalité dans notre pays. Conscient de ce problème, le gouvernement a relancé les concours de l’Ecole normale supérieure (ENS) et de l’Ecole normale des instituteurs (ENI), stoppés par le pouvoir déchu. 

Bientôt 1800 nouveaux enseignants

Si au début du dernier trimestre 2023, 1000 postes budgétaires ont été mis à la disposition du ministère de l’Education nationale, la problématique du déficit en personnel demeure. En effet, le 14 janvier dernier Camélia Ntoutoume Leclercq a indiqué qu’à l’échelle nationale il manque 1347 enseignants dont 900 professeurs de sciences. Pour pallier ce déficit le ministère de l’Education nationale a relancé les concours de l’ENS et l’ENI. 

Toutefois, dans le souci de combler ce manque qui accable les jeunes apprenants, la capacité d’accueil de ces établissements a été revue à la hausse. Une initiative qui émanerait du Général Brice Clotaire Oligui Nguema. « Conscients des besoins en enseignants, le président de la Transition nous a instruit d’augmenter le nombre d’admis », a indiqué le ministre de l’Education nationale. Ainsi, les candidats admis sont passés de 600 à 750 pour l’ENI, de 530 à 750 pour l’ENS et de 400 à 530 pour l’ENSET. Des enseignants,qui pour la plupart sortiront dès 2025.  « C’est quand même plus de 1800 enseignants qui vont sortir dès 2025 et au-delà » a précisé Camélia Ntoutoume Leclercq.


L’augmentation des candidats retenus n’est pas la seule réponse du gouvernement au besoin d’enseignants. En effet, celui-ci compte bien mettre tout en œuvre pour redonner à la fonction enseignante ses lettres de noblesse. « Aujourd’hui nous travaillons pour rendre la fonction enseignante très attractive » a indiqué la ministre en charge de ce département ministériel.

Articles similaires

Un commentaire

  1. 1800 enseignants c’est une bonne chose. Mais que faire des  » bénévoles ‘ et ‘vacataires’ qui sont en poste depuis plus 5 ans au sein des établissements primaires de l’enseignement catholique et autre ordre d’enseignements?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page