Football: face à la Libye, les Panthères victimes de l’arbitrage douteux et incohérent de Bamlak Tessema Weyesa
Au sifflet de la rencontre entre les Panthères du Gabon et les Chevaliers de la Méditerranée Libyens ce mercredi soir, l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema Weyesa n’a véritablement pas été à la hauteur du rendez-vous, multipliant des décisions incompréhensibles, voire douteuses dans plusieurs cas à l’image des deux buts refusées à Pierre Emerick Aubameyang qui auraient largement pu faire pencher la balance en faveur de la sélection gabonaise.
En dépit de son statut d’arbitre FIFA obtenu en 2009, l’Ethiopien Bamlak Tessema Weyesa qui a pourtant officié lors de grands rendez-vous à l’image de la finale de Ligue des champions de la CAF en 2018 entre l’Espérance Sportive de Tunis et Al Ahly, n’a pas été à la hauteur de l’événement ce mercredi soir à Benghazi. Multipliant des décisions arbitrales pour le moins arbitraires, le directeur de jeu de 40 ans aurait pu être mieux inspiré dans ce match ô combien capital dans l’optique d’une qualification pour le prochain mondial.
En effet, loin d’être exempt de tout reproche sur l’ensemble de la partie, Bamlak Tessema Weyesa a livré une prestation pour le moins polémique. A l’image du but injustement refusé à Pierre Emerick Aubameyang sur un hors-jeu imaginaire à la 52ème minute (que la réalisation Libyenne s’est d’ailleurs bien gardée de remontrer au ralenti), ou encore de celui refusé à ce même Aubameyang sur une faute là encore imaginaire après un télescopage entre le gardien Libyen et son défenseur, le natif d’Addis Abeba a manqué de clairvoyance.
Pas aidé par ses assistants qui ont eux aussi multiplié les décisions litigieuses que ce soit à l’encontre du Gabon ou de la Libye, l’arbitre Ethiopien avait semble-t-il la tête dans ses bottines. Si néanmoins, son manque de justesse et de cohérence n’a pas été le seul motif expliquant la défaite des Panthères face à la Libye ce mercredi soir, nul doute qu’il aurait pu et dû mieux faire en l’absence d’une VAR qui aurait sans doute annulé les 3⁄4 de ses décisions. A charge donc désormais à la CAF d’en tirer les conclusions et conséquences, afin d’éviter que celà se répète.