Espace : l’astéroïde 2024 YR4 susceptible de frapper la terre en 2032 !

Repéré grâce à un télescope au Chili, l’astéroïde 2024 YR4 suscite actuellement l’attention des agences spatiales internationales. Selon la National Aeronautics and Space Administration (Nasa), cet objet céleste, estimé entre 40 et 100 mètres de large, a actuellement 1,6 % de chances de frapper la Terre le 22 décembre 2032. 

Bien que ce risque soit faible, il n’est pas négligeable, soulignent les experts interrogés par notre confrère AFP. « Très rare que la probabilité d’impact dépasse les 1 % », explique Bruce Betts de la Planetary Society. Cependant, cette estimation préliminaire pourrait évoluer dans les mois ou années à venir, voire tomber à zéro. 

Un risque pour une ville dans 7 ans ?

En effet, en dépit d’une surveillance accrue est nécessaire, l’astéroïde 2024 YR4 peut surprendre. « S’il tombait sur une grande ville comme Paris, Londres ou New York, il anéantirait pratiquement toute la ville et une partie de la région environnante » , prévient notre source. La zone d’impact potentielle couvre une vaste région.

Elle inclut l’océan Pacifique, l’Amérique du Sud, l’Atlantique, l’Afrique et l’Asie du Sud. Aussi, si l’astéroïde tombait en mer, les risques pour les populations seraient limités, mais un impact près des côtes pourrait provoquer un tsunami dévastateur. Heureusement, l’humanité dispose de temps pour se préparer. 

L’humanité se prépare déjà contre 2024 YR4

Il est à noter que des scientifiques travaillent sur des moyens de défense planétaire. On note la mission DART de la NASA. Laquelle a réussi à modifier la trajectoire d’un astéroïde en 2022. « Je ne vois pas pourquoi cela ne fonctionnerait pas à nouveau » assure Andrew Rivkin, astronome à l’université Johns Hopkins.

À l’heure où nous couchons ces lignes, les experts appellent à ne pas céder à la panique. « Personne ne devrait prendre peur », a martelé Kelly Fast de la NASA. Tout au contraire, cette vigilance internationale face à des menaces lointaines est encourageante. Reste à suivre l’évolution des calculs et des préparatifs dans les années à venir.