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Éducation nationale : Camélia Ntoutoume sollicite 161 milliards de FCFA en plus pour 2025 !

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Dans le cadre  des auditions relatives à l’examen du Projet de loi de finances exercice 2025, le jeudi 5 décembre 2024, Camélia Ntoutoume-Leclercq, ministre de l’Éducation nationale, a défendu un budget de 387,8 milliards de FCFA devant la Commission des finances, du budget et des affaires économiques. Ce montant, supérieur de 161 milliards de FCFA à celui de 2024, vise à renforcer le système éducatif gabonais dans toutes ses dimensions.

La loi de finance 2024 a consacré 226,878 milliards à l’Education nationale. Ces fonds ont été répartis comme suit : 72,918 milliards de FCFA pour l’enseignement préprimaire et primaire, 126,450 milliards pour l’enseignement secondaire, 25,324 milliards pour l’enseignement technique et professionnelle et 2,185 milliards pour le pilotage et soutien à la politique de l’éducation nationale 2. Pour l’exercice 2025, Camélia Ntoutoume Leclercq sollicite un budget plus conséquent.  

Un budget ambitieux pour transformer l’éducation

Pour l’exercice 2025, le budget sollicité se décline en quatre grandes missions. Pour la mission 11 qui est celle de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume souhaite 255,6 milliards de FCFA pour structurer l’enseignement général, technique et professionnel. Pour la mission 29 qui renvoie au travail, à l’emploi et à la formation professionnelle, 25 milliards de FCFA sont attendus avec un supplément de 1,48 milliard pour les investissements. La mission 65  qui fait référence à la formation pour l’emploi a besoin de 2,76 milliards de FCFA afin de mettre l’accent sur les métiers émergents et l’entrepreneuriat des jeunes. Enfin, la mission interministérielle liée à l’éducation populaire se focalisera sur le civisme et l’alphabétisation avec un budget de 103 millions de FCFA.

Ces fonds devraient permettre de moderniser les écoles normales pour répondre aux nouveaux besoins éducatifs. Il s’agira également de soutenir certaines initiatives comme la digitalisation du système de gestion des ressources humaines pour une répartition plus équitable des enseignants.

Lors de son intervention, la ministre a répondu aux préoccupations des parlementaires sur des sujets sensibles. Elle a notamment proposé que le budget 2025 inclut des crédits pour renforcer la formation initiale et continue, en particulier dans les zones rurales. Elle a également suggéré de mettre en place des incitations comme des primes et des logements pour encourager les affectations dans les zones reculées. Tout ceci afin de combler les disparités régionales, d’améliorer la qualité de l’enseignement et de garantir une gestion optimisée des ressources humaines dans le secteur éducatif.

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